108 Coiffure Renaissance |
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Textes et dessins : Alain Ducher.
_ Les dessins n’offrent qu’une vision des coiffures de cette époque 1830 1840.
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35 Monsieur Croisat |
- 1. Monsieur Croisat
- 2. Coiffures femmes
- 2.1 Formes
- 2.2 Coque à la girafe
- 2.2 Coiffure à l’antique
- 2.3 Coiffure à la Titus
- 2.4 Coiffure à cornes
- 2.6 Coiffure Renaissance
- 2.7 Bourrelets
- 2.8 Fixation par un coulant
- 2.9 Méthode de coiffure
- 2.10 Tresse couronne
- 2.11 Chignon au lacet
- 2.12 Nouer les cheveux
- 2.13 Noeud d’Apollon
- 2.14 Nouvelle ligne
- 2.15 Ornements
- 2.16 Turbans
- 2.17 Peignes girafes
- 2.18 Peignes Puget
- 2.19 Peignes Diaphanes
- 2.20 Plumes
- 2.21 Tresses
- 2.22 Mariée
- 2.23 Nom de coiffures
- 2.24 Chinoise
- 3. Coiffures hommes
- 4. Perruquier
- 5. Innovations
- 6. Divers
- 7. Epilogue
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. 1. MONSIEUR CROISAT
_ 1. En 1824 un coiffeur faisait parler de lui c’était à la fin du règne de Charles X puis le début de Louis Philippe et jusqu’en 1841 , il s’appelait Ferdinand Croisat, il était l’élève de Caron.
_ 2. Monsieur Croisat faisait état de grandes compétences , c’était un homme de goût et un coiffeur habile , un curieux , un chercheur , le coiffeur le plus innovant de la Restauration. Il avait commencé des écrits à partir de 1830.
_ 3. Sa renommée venait de ses compétences professionnelles mais aussi des d’activités qu’il avait dans le domaine de la coiffure et de l’édition , coiffeur conseils au Journal des Modes” , “ le Bon Ton “ , la “ Nouvelle Mode “, le “ Moniteur de la Coiffure “ , du “ Petit courrier des dames “ , éditeur du journal “ le Caprice “, journal des modes.
_ 4. ll avait écrit plusieurs ouvrages pédagogiques sur la coiffure , le premier “Méthode de coiffure” suivi d’une revue “ Cent-un coiffeurs de tous les pays “, qui était plus riche sur la mode de la coiffure en générale avec un supplément , “Théorie de l’art du coiffeur “ ou méthode à suivre.
_ 5. Il était le créateur d’une “Académie de coiffure” , il cherchait à réaliser le lancement de nouvelles formes de coiffures et de différents produits et outils. Il était breveté du gouvernement par la variété de ses inventions.
_ 6. Il devait avoir une descendance Portugaise car dans la page de titre de ses ouvrages il rendait hommage à Anna de Jésus Maria , Infante du Portugal.
_ 7. Sa formation , en tant que véritable artiste , il commença en 1826 à prendre des cours d’anatomie et de dessin. Il avait été influencé et instruit par les travaux du baron Dupin ( 1784 /1873 ) brillant ingénieur naval et géomètre , puis par les leçons claires et précises de Mme Adèle Jerry de Mancy ( 1794 /1854 ) , elle était née Adèle le Breton , son père Monsieur le Breton enseignait le dessin d’après nature et sans maître suivant sa méthode.
39 Livre 1832 |
40 Livre 1832 |
41 Livre 1832 |
_ 8. Les leçons avait comme bases l’application de la géométrie sous différentes applications , entre autres , la géométrie analytique , et les principes du dessin dans la décomposition d’un tout en plusieurs parties , d’un personnage , d’une tête , d’un visage , en vue de dessiner le plus réellement et le plus méthodiquement possible.
Pour lui pas de technicien capable sans la pratique de cette connaissance.
_ 9. Cette formation , ces cours lui avait donné l’idée de les adapter à son métier , de créer une application à la coiffure des femmes et des hommes , et l’envie de retransmettre ce qu’il avait appris à ses confrères. Sa théorie sur l’art de la coiffure devait être en rapport avec la personne , ses traits , son âge , sa stature.
_ 10. Il avait le désir de lancer une mode de coiffure par an , il cherchait à transmettre ses idées , et de perfectionner les principes de l’art de la coiffure à l’ensemble des coiffeurs Français , être leur chef de file.
_ 11. La géométrie devait régler le volume des coiffures , il fallait des règles pour ne jamais s’écarter du beau. La première règle en dessin était que la tête soit la 7me partie du corps , il préconisait un travail de coiffures qui serait de bon goût et inexécutable pour les amateurs.
_ 12 ……….Pour tenter d’être un parfait coiffeur il est un moyen qui est lent mais infaillible ; c’est d’étudier , de rechercher et de faire des expériences , toutes choses qui demandent et exigent de la patience et de la mesure , afin de ne pas tomber dans la confusion “.
_ 13. Il préconisait de faire l’étude de cranioscopie , étude des formes et des particularités du crâne , enseigné par le docteur Gall , a cette époque les coiffures étaient toutes plaquées sur le crâne , sa moindre difformité pouvait être apparente.
_ 14. Il avait était surnommé ” le Napoléon de la coiffure “
91 Tresse oreille |
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93 Tresse oreille |
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. 1. 1. Académie de coiffure
_ 15. Monsieur Croisat crée l’académie de coiffure le 1er juillet 1833 et fut fondée le 4 août 1834 , par MMrs. Croisat , Ferdinand Amelin , Guillaume , Maury , Hyp , Bigle , Sabatier , et Melle Anna Schoukinna.
_ 16. Le règlement était le suivant =
_ Chapitre I = le but de l’académie était de donner à l’état de coiffeur l’éclat qu’il avait autrefois , considérant l’influence que les modes de Paris exercaient sur le monde civilisé , que certains coiffeurs s’entendraient pour diriger la mode et la faire changer souvent en créant des coiffures nouvelles et de bon goût.
_ Chapitre II = les conditions d’admission , les membres étaient classés en 3 catégories , il y avait des membres honoraires , des membres actifs , des élèves coiffeurs , organisation en club très select afin de confronter leurs idées.
_ Chapitre III = il fallait passer un examen d’admission , pour cela il fallait exécuter 3 coiffures dont l’académie fournirait les modèles , être capable et ami du progrès.
_ Chapitre IV = la cotisation annuelle , le montant serait différent suivant la catégorie
_ Chapitre V = le bureau.
_ Chapitre VI = Tous les membres de la 1er catégorie devaient présenter une coiffure , puis délibération sur la nouvelle mode à lancer.
_ Chapitre VIII = lancement de la création , elle se ferait tous les ans au mois d’octobre à laquelle étaient invités tous les industriels s’occupant de la beauté.
_ Chapitre IX = une médaille serait frappée , d’un côté les nom des fondateurs , de l’autre la légende “ Tous les arts se tiennent ”.
_ 17. Club très select , l’académie n’admettait que les premiers talents désirant confronter des idées et cherchant l’évolution de la mode en coiffure.
_ 18. Le but était de traiter de toutes les parties de notre métier par des remarques , des innovations , que font chaque confrères dans l’exercice de leur salon , déposer des secrets pour le développement de tous.
_ 19. L’académie était une société d’artiste coiffeurs faisant de nombreux adeptes à Paris comme en province , mais avec le temps l’amour propre et la susceptibilité de quelques membres amenèrent le schisme , la division , et l’académie cessa de fonctionner dès 1839.
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. 1. 2. Breveté du gouvernement
_ 20. Sur la page de titre de ses ouvrages Monsieur Croisat écrivait qu’il était breveté du gouvernement , il ne faut pas comprendre breveté comme l’examen que passe les coiffeurs actuellement , à cette époque 1832 il n’y avait pas d’examen de coiffures comme maintenant.
_ 21. Breveté était un titre de propriété industrielle , ou intellectuelle , une invention , c’était le dépôt d’un texte qui était breveté , le premier déposant était breveté , son invention lui appartenait.
_ 22. Breveté n’avait aucun rapport avec les corporations du passé dans les différents métiers.
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80 Oreille cachée |
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. 1. 3. Cent-un coiffeurs de tous les pays
_ 23. La publication “ Cent-un coiffeurs de tous les pays “ était une création de Monsieur Croisat , la première annonce fut faite en Septembre 1836 , la première parution en Novembre 1836 , la dernière en 1841 , tous les coiffeurs pouvaient s’abonner , c’était le premier mensuel professionnel.
_ 24. Ces revues étaient la suite et l’évolution de la Méthode parut en 1832 , elles traitaient spécialement de l’art de coiffer , des physionomies , des coiffures , de la confection des postiches , de perruques , de la fabrication des raies de chairs , de la préparation des cheveux , des coiffures historiques , un peu de la mode de la toilette des dames.
_ 25. Il s’adressait particulièrement aux coiffeurs , mais Monsieur Croisat voulait une harmonie entre tous les intervenants de la mode , il pensait que son ouvrage pouvait aussi être d’une grande utilité aux couturières , fleuristes , modistes , bijoutiers.
_ 26. Il paraissait 12 fois par an il comprenait 4 pages avec à chaque livraison 8 ou 9 formes de coiffures , il était vendu au prix de 10 frs pour Paris , 11 frs pour la province , et 12 frs pour l’étranger.
_ 27.Tout souscripteur avait le droit de faire paraître des coiffures et d’y faire insérer des articles relatifs à l’art de coiffer , aux différents caractères de physionomie ou à l’histoire de la chevelure , suivant l’accord de Monsieur Croisat.
_ 28. Ces ouvrages avait été pensé et réalisé dans un but d’éduquer , de faire évoluer les connaissances du métier de la coiffure à ses membres. De rendre le coiffeur moins pauvre car les revenus étaient faibles. Le professionnel devait connaître toutes les branches de son métier , il devait être curieux de l’évolution des techniques , des produits , de la mode.
_ 29. Chaque membre devait avoir le désir de faire évoluer ses confrères en produisant ses recherches publiées dans le Cent-un. Le coiffeur dans son avenir ne devait jamais être embarrassé en rien dans son travail.
_ 30. Il donnait à chaque envoi de ses publications des formes de modèles de coiffures mais aussi des explications sur le vêtement , les chapeaux , les ornements etc..
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. 1. 4. Harmonie
_ 31. “ Il faut que la main est l’esprit travaillent ensemble , la chevelure est un terrain fragile et délicat , avoir de l’agilité dans les doigts , l’art de la coiffure est le plus difficile de tous ce n’est pas toujours facile de concilier l’air du visage , l’âge , la stature , la masse des cheveux , la nuance des cheveux. Le coiffeur a juste le temps de jeter un coup d’oeil dans le miroir pour juger de l’effet de sa coiffure “.
_ 32. Certains pensait que la coiffure était une chose futile et qu’il n’était pas nécessaire d’étudier autre chose que la mode du jour ce qui signifiait pour la majeure partie des coiffeurs le nec plus ultra. Cet éphémère mode qui meurt aussitôt qu’on l’a vue et qui souvent n’a pas de lendemain.
_ 33.Vers 1840 , le coiffeur avait le devoir de penser aux vêtement de sa cliente , la mode dictait que l’un n’allait pas sans l’autre , les réunions des professionnels de la mode se faisait toujours avec les costumiers , les couturières et le coiffeur , l’émancipation de l’un n’allait pas sans l’autre.
_ 34. “ Pour acquérir du goût s’approcher de la perfection il est un moyen qui est lent mais infaillible , c’est d’étudier , de rechercher , et de faire des expériences , toutes choses qui demandent et exigent de la patience et de la mesure , afin de ne pas tomber dans la confusion , s’exercer et s’instruire , les cours de coiffure et de dessin sont comme une évidence “.
_ 35. Il faut que la main et l’esprit travaillent ensemble sur un terrain fragile et délicat , les coiffeurs avaient le souci d’harmoniser la coiffure avec le vêtement , la
physionomie , les traits du visage , l’ornement , d’établir un accord avec la mode régnante. Ce n’est pas toujours facile que de mettre de l’art dans la coiffure
de composer l’ensemble avec seulement un peigne , des ciseaux , un fer et le tout dans un laps de temps très court , il fallait de l’harmonie dans tout.
_ 36. La coiffure ce n’était pas que de la coiffure cheveux c’est aussi des relations , des contacts , l’art du coiffeur est le plus difficile. On ne se construit pas sans le travail des autres.
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. 1. 5. Physionomie
_ 37. Mr Croisat enseignait qu’il fallait coiffer suivant la physionomie des traits du visage , il avait remarqué 3 genres , le genre sévère , nez et front droit , le genre gracieux , le genre simple ou mixte.
_ 38. Il fallait bien étudier le visage avant toute démarche par un regard de face mais aussi de profil pour que la coiffure soit en harmonie avec l’air du visage. Une physionomie , un caractère correspond à celui que la nature a gravé sur le visage.
_ 39. Tout coiffeur devait lorsqu’une femme ou un homme lui confiait sa tête , observer avant de prendre les ciseaux , la forme de la tête , étudier les traits du visage , sont-ils durs ou délicats , nez , bouche , sourcils , yeux , front , pommettes , ovale du visage , l’expression de ses traits , sa taille , pour lui approprier une coiffure qui couronne avec symétrie sa stature.
_ 40. Il expliquait à l’une de ses clientes.
(………..qu’on dit que vous coiffez à l’air du visage ……comment allez vous me coiffer monsieur ……..Melle le miroir qui est mon diapason , me dit qu’il faut que je vous coiffe sur le haut de la tête , parce que vous avez le visage rond ; qu’il faut que je vous relève les cheveux en demi-chinoise , parce que vous avez le front bas et que je dois vous avancer les touffes sur les os des pommettes , parce que ces organes sont fortements prononcés , ce qui ne peut se faire sans le secours de produits de coiffage ……….).
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195 Coiffure Renaissance |
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1. 6. Mode
_ 41. Vers 1830 la coiffure était considérée à l’apogée de la gloire et de la splendeurs elle était comme la partie la plus importante de la toilette et aucune femme n’aurait osé se présenter à la plus petite soirée sans avoir passé par les mains du coiffeur , la coiffure était une réminiscence de la coiffure à bouffons à la mode vers 1665.
_ 42. On concevait que la coiffure était le complément du vêtement , qu’il y avait des similitudes , un rapport exact entre la mode vestimentaire et la mode coiffure , d’où , avoir une connaissance de la mode vestimentaire , un ensemble.
_ 43. A cette époque on ne sortait pas en cheveux , beaucoup de coiffures étaient couvertes de turban , de tissu , de gaze , souvent très volumineux , travail réalisé par la modiste , la coiffure n’était visible que sur les côtés , c’est à dire peu de choses.
D’où le désir que le coiffeur sache chiffonner les tissus , faire la pose des rubans , des étoffes , des tissus autant que la modiste.
_44. La mode conseillait un thème de coiffure qui pouvait se réaliser de 100 manières différentes , car elle devait se plier aux exigences de la forme de la tête de chacun , mais certaines fois la personne ou son entourage forcait le coiffeur à d’autres désirs , des réalisations qui sacrifiaient aux règles de l’art et dans ce cas le coiffeur cédait.
140 Gateau de Savoie |
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. 2. COIFFURES FEMMES
. 2. 1. Les formes
_ 45. Vers 1820 les coiffures ressemblaient à des gâteaux de Savoie , elles étaient composaient de 7 à 8 rouleaux , d’anneaux , puis la mode se porta sur le noeud d’Amour ou noeud d’Apollon , initié par le coiffeur Plaisir , puis ce fut les faveurs des coiffures avec de volumineuses boucles hautes sur les tempes dites “ à la Sévigné”.
puis la coiffure a la girafe avec les coques sur le sommet de la tête , ornées par des rubans , des fleurs , des plumes , ou un peigne en acier , les coiffures étaient à la Chinoise c’est à dire les cheveux de devant en racines droites coiffés à plat vers le vertex avec du volume sur l’arrière de la tête.
_ 46. La coiffure basse est la coiffure de la jeunesse , l’attache , les coques , le volume devaient se trouver dans une ligne imaginaire horizontale qui était une continuité des sourcils.
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. 2. 2. Coques à la girafe
_ 47. Les coques à la girafe avaient été inventées par Croisat , elles furent en grande faveur , c’était des coques en l’air , hautes , réalisées avec des cheveux en forme de rubans , les cheveux étaient crêpés de la racine à la pointe , la pointe avait son importance pour maintenir la hauteur par le crêpage , on pouvait enduire la mèche avec de la pommade , de la bandoline , pour en faire un beau ruban bien lisse. La mode des coques en l’air à fait le tour du monde.
_ 48. Certains avait l’idée de mettre une carcasse de fil de fer à l’intérieur de la coque pour la maintenir très droite. Le fil de fer était un fil de laiton double et recuit , certaines épingles étaient recouvertes de tulle ou d’une toile couleur des cheveux.
_ 49. Vers 1825 les coques , rubans lisses et rigides étaient situées sur le sommet de la tête , au départ elles étaient de faible hauteur , puis rapidement les coiffeurs prirent de l’audace et ils les réalisaient très hautes , les coques très hautes avaient toujours besoin d’être soutenues.
_ 50. Certains coiffeurs incorporaient de chaque côté de la coque une carcasse de fil de fer, ou de laiton pour mieux la soutenir , la rendre plus rigide ou des épingles doubles.
_ 51. Certaines coiffures pouvaient être bâti avec quatre coques de hauteur différentes.
_ 52. Il y avait des coques en ruban bien lisses mais il y avait aussi des coques tressée.Les longues coques nattées tenaient avec un peigne à l’espagnole.
_ 53. Pour faire les rubans des coques , les cheveux étaient soit lisses , soit en nattés. Elles furent suivi par la natte à jour , en corbeille , en dentelle , aux vingt-quatre tresses.
58 Coiffure Girafe |
59 Coiffure Girafe |
60 Coiffure Girafe |
_ 54. Monsieur Croisat inventa les nattes à jour posées par dessus les coques ou au pied des choux ainsi que les chutes de boucles montées sur des épingles doubles
_ 55. Les clientes abonnées allaient se faire coiffés tous les matins.Il y avait des salons de coiffure dans la ville et d’autres qui étaient établi en appartement.
_ 56. Il crée la coiffure “ Galatée “, c’était des bandeaux sur les côtés du visage , des boucles sur les oreilles et des coques allongées sur le sommet de la tête , de face les cheveux étaient tirés en casque à la chinoise , c’est à dire en racines droites.
_ 57. La coiffure à la chinoise , c’était toute la chevelure tirée sur l’arrière , plate , attachée au vertex ce qui donnait une queue entourée par un lacet.
_ 58 Certaines coques nattées hautes étaient soutenues par un peigne à l’Espagnole.
_ 59. Au coiffage les boucles se formaient sur le second doigt. Les frisures sur le bas de la tempe pouvaient être retenues par un petit peigne. Les clotildes , les futures “anglaises” , allaient se perdre autour du cou.
_ 60.Le repentir était la longue boucle prise derrière l’oreille et flottante le long du cou.
_ 61. Les bandeaux à plat sur les tempes avec une fine chaîne traversant le front d’une tempe à l’autre était appelé “ à la ferronnière “.
_ 62. Les raies de milieu pouvaient être droites ou sur un côté , courbes , d’autres double partaient de la pointe du front jusqu’à chaque pointe d’oreille , elles étaient appelées “ raies en coeur “ elles étaient courbes , ou prenait aussi le nom “ à la Sévigné “
_ 63. Une raie de chair était simplement une raie ou l’on voyait le cuir chevelu..
_ 64. Coiffure à la Malibran , partant d’un milieu du front , deux raies séparaient la partie avant de la chevelure , formant deux bandeaux qui tombaient très bas sur les joues se relevaient brusquement pour passer dessous les oreilles et allaient s’attacher derrière les oreilles sur l’attache de la queue.
44 Nuque |
276 Coiffure Renaissance |
124 Nuque |
_ 65. On frisait soit aux fers à la papillote soit au fer rond , les petits tire bouchons étaient frisés au fer de 6 millimètres d’épaisseur.
_ 66. La mode de l’hiver 1835 conseillait de nouer les cheveux au bas de l’occiput avec des tresses , les coiffures devaient être larges et plates.
_ 67. Les bandeaux devaient être bien lustrer pour donner à la coiffure un glaci qui jetait un agréable reflet sur toute la coiffure.
_ 68.Les bandeaux sans tresse descendaient très bas et plat devant l’oreille , puis d’un coup de peigne on les dirigeaient vers la partie arrière , vers le chou , le chignon , suivant la longueur des cheveux ils pouvaient partir en ruban plat ou bien on les tordaient moyennement pour éviter que des pointes se séparent.
_ 69. Coiffure avec raie de milieu et des bandeaux plat.
Ceux-ci descendaient jusqu’aux des hauts des oreilles.
Puis tressage des longueurs devant l’oreille.
Courber la tresse à hauteur de l’oreille pour remonter se fixer sur l’arrière.
Vers le sommet de la tête , ou sur l’attache du chignon.
_ 70. Autre forme pour cheveux plus longs.
Les bandeaux plats descendaient jusqu’à hauteur des oreilles.
Ils se poursuivaient par une tresse
En leurs faisant passer par dessus l’oreille
Tourner par l’arrière
Pour les faire revenir sur la joue , remonter au dessus de l’oreille
Et finir leurs parcours sur l’arrière de la tête dans le chignon.
_ 71. Pour garder les bandeaux bien plaqués sur les joues il était conseillé de mouiller les joues avant d’y placer les bandeaux , ainsi qu’une autre méthode , plaquer les bandeaux puis à l’aide d’un ruban de laine , entourer la tête de la personne du sommet de la tête et se nouant sous le menton.
_ 72. Autre méthode
Les bandeaux plat se terminant par des tresses à hauteur de l’oreille , le coiffeur demandait à sa cliente de poser sa main sur son visage , au dessus de l’oeil sur le bandeau pour le tenir bien plaqué pendant la réalisation des tresses et l’attache dans la queue.
_ 73.Pour faire les tresses des tempes , on ajoutait des mèches postiches montées sur peigne ou sur crochets , ceci était fort commode pour être arrangés artistiquement.
_ 74. Pour fixer la pointe d’un bandeau , il fallait finir par une légère torsade des pointes ce qui était plus facile à attacher.
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_ 75. Certains chignons étaient réalisés avec peu d’épingle car on ne cherchait pas a mettre trop d’épingles.
_ 76. La coiffure basse était la coiffure de la jeunesse , le volume se situait sur l’arrière de la tête.
_ 77. Pour les femmes il n’y avait pas de coupe de cheveux car toutes les femmes avaient les cheveux longs au milieu du dos on ne coupait que les pointes.
_ 78. Coiffure avec une rosace sur l’arrière de la tête
Nouer l’ensemble des cheveux sur l’arrière de la tête , sous l’occiput
Avec l’attache des cheveux séparez plusieurs mèches , le nombre est variable suivant votre désir.
Prendre une première mèche vers la gauche de l’attache
Crêpée puis vrillée plus ou moins en forme de rouleau serré
La pointe de la mèche doit finir courte et fine
Poser la pointe du rouleaux près de l’attache centrale , la fixée
Prendre une seconde mèche à la droite de la première , crêper , vriller
La courber comme pour la premiere , poser la pointe sous la première
Et ainsi de suite pour tous les rouleaux en tournant et équilibrant de façon harmonieuse.
_ 79. Les longues boucles pouvaient être faites sur un moule en bois un peu conique de cette façon elles étaient très cohérentes , bien lisses , une belle forme identique
_ 80. Pour certains formes de rouleaux ils se servaient de passe lacet.
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75 Coiffure Banane |
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104 Nuque |
105 Nuque |
. 2. 3. Coiffure à l’Antique
_ 81. La coiffure à l’Antique couronne avec élégance le visage , elle demandait de la pureté dans l’exécution.
Séparez la chevelure par une raie centrale
Puis une raie transversale d’oreille à oreille
Toute la partie arrière était attachée en bas de la nuque
De face réalisez deux bandeaux les rendre bien lisses
Les noués au bas de la nuque sur l’attache
Ensuite , partant de l’attache , fixer deux tresses postiche de longueur égale
L’une se dirigeant vers la gauche et l’autre vers la droite
Ces tresses pouvaient être armées d’un fil de laiton pour rester bien ferme
Remonter chaque tresse vers le sommet de la tête
Les entrelacer en forme diadème sur la raie centrale ; le fil de laiton aura toute son utilité pour les faire tenir droite
Sur le bas de la nuque séparez horizontalement la masse en deux parties
La plus grosse en dessous
En faire deux coques , la supérieur sera roulée vers le sommet de la tête cachant le départ des deux tresses
Celle de dessous sera courbée en dessous formant une masse plus volumineuse englobant tout le bas de la nuque.
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. 2. 4. Coiffure à la Titus
_ 82. La coiffure à la Titus était une coiffure fort commode mais elle défigurait les femmes , elle pouvait être convenable pour les hommes mais pas pour la femme.
_ 83. Pour les femmes la parure , la chevelure , le soin de plaire , furent de tous les temps la moitié de leur existence.
_ 84. Avec cette coiffure la plupart des femmes avaient la tête tondue , on voyait des têtes avec des cheveux courts , plats , ou bien hérissés , ébouriffés , un négligé dégoûtant , la mode à la titus contrariait la nature et donnait aux femmes un air mâle
_ 85. Les yeux perdaient le sentiment du beau à force de voir des choses désagréables difficile de s’accoutumer à ne voir aucune différence dans la coiffure des deux sexes.
_ 86. Les femmes nommaient elles mêmes “cache folie” les faux cheveux longs qu’elles se faisaient poser sur la partie arrière de la tête , c’était le seul moyen de faire une coiffure plus présentable lors de réception , de cérémonies.
70 Titus |
71 Titus |
72 Titus |
. 2. 5. Coiffure à cornes
_ 87. Pour réaliser cette coiffure il faut une longueur de tissu qui doit arriver d’une oreille à l’autre.
_ 88. Réalisation.
Séparez la chevelure par une raie d’oreille à oreille en passant par le sommet de la tête.
Séparait la partie avant par une raie médiane.
Laissez pendre les cheveux de la partie avant dans le tombant naturel
Former deux bandeaux plat et laisser pendre les longueurs.
Puis en dehors de la chevelure prendre le tissu , l’enrouler en biais avec des bouts fins.
Venir le poser par le milieu de sa longueur sous l’épi..
Faire tenir les deux bouts fins du tissu par la personne.
Dans la nuque séparez la masse des cheveux pendants par le milieu
Remonter la masse de droite sur le rouleau de tissu en la dirigeant vers la gauche,
Enroulez autour du tissu en étalant au maximum sur le rouleau de tissu.
Continuer l’enroulement vers la pointe du tissu
Avec les longueurs des cheveux de devant sont récupérés
Poursuivez l’enroulement jusqu’à leurs pointes mais sans le tissu que des cheveux
Ce rouleau doit passer au dessus et devant l’oreille
Faites faire le tour de l’oreille par le bas
retourner la pointe et la fixer sous le rouleau
Faites de même avec la moitié gauche des cheveux pendants que vous dirigerez vers le côté droit
254 Coiffure à cornes |
223 Coiffure à Cornes |
221 Coiffure à cornes |
. 2. 6. Coiffure Renaissance
_ 89. Monsieur Croisat a fait passer une circulaire à tous les professionnels en indiquant qu’il allait faire la présentation d’une nouvelle ligne de coiffure , par une séance extraordinaire le 31 octobre 1838 Salle de la Redoute à sept heures et demie , rue de Grenelle-Saint -Honoré, n°47.
_ 90. Pour cette grande présentation Monsieur Croisat avait prévu l’exécution d’un morceau d’harmonie ce qui était une grande première , devant une assemblée de 230 personnes.
_ 91. Il a fait la réalisation d’un turban sans épingles , une coiffure avec des rangs de perles , une autre avec une guirlande d’un genre nouveau , une coiffure bonnet avec dentelles et fleurs , une coiffure riche en bijoux , un turban bâti sur des fleurs et la présentation de la nouvelle coiffure la Renaissance sur 4 modèles. Après chaque réalisation la dame circulait dans tous les rangs des spectateurs. Ce fut un grand succès.
_ 92. La coiffure Renaissance se présentait de face une raie de milieu , avec deux bandeaux plat qui se descendaient sur les oreilles et se terminaient soit par des anglaises ou des rouleaux , dans la nuque les cheveux étaient attachés milieu de la nuque , le volume de la coiffure se trouvait à l’arrière de la tête avec soit des coques ou des rouleaux.
_ 93. Autre méthode.
Tirez une raie transversale de l’oreille droite à l’oreille gauche ,
Tracez une raie de milieu ; laissez les bandeaux tombant sur les oreilles
Avec la partie arrière faire 3 parties par deux raies obliques
Partant de l’épi se terminant en bas de nuque
La partie centrale se coiffera en dernier , elle doit être attachée sur l’avant vers la pointe frontale et reste en attente
Placer un rouleau horizontalement sur le haut de l’arrière de la tête , sous la raie transversale
Donnez les bouts du rouleau à tenir à la cliente
Prendre ensuite les cheveux de gauche et les coiffés sur le rouleau transversal en les dirigeant vers la droite
Entouré le rouleau pour le cacher complètement
En arrivant près des tempes prendre les cheveux tombant du bandeau
Tourner l’ensemble des cheveux en même temps autour du rouleau
Tout en tournant les cheveux leurs faire faire le tour de l’oreille
Ce qui donne une ouverture , un vide plus ou moins important suivant votre désir
La pointe sera fixée derrière l’oreille assez haut
Faire de même avec le côté droit de la partie arrière
Le côté droit et le monter sur la partie gauche etc…
Pour la troisième mèche centrale , l’enrouler les longueurs sur un petit rouleau
Qui va se positionner sur le gros rouleau transversal.
Comme ornement placer une plume de chaque côté pour équilibrer la coiffure.
64 Coiffure Renaissance |
65 Coiffure Renaissance |
66 Coiffure Renaissance |
158 Coiffure Girafe |
159 Coiffure Girafe |
160 Coiffure Girafe |
. 2. 7. Bourrelets
_ 94. Le bourrelet est l’ancien nom du boudin actuel , il permettait de réaliser des coiffures à rouleaux..
_ 95. Pour avoir une coiffure à rouleaux on devait obligatoirement placer un bourrelet à l’intérieur du rouleau , il servait à donner le gonflant au rouleau sans avoir à crêper les cheveux , les cheveux étaient enroulés autour du bourrelet.
_96. La grosseur du bourrelet donner la grosseur du rouleau.
_97. On pouvait acheter des bourrelets tout prêt mais on pouvait aussi les réaliser soi même.
_ 98. Mode de réalisation d’un bourrelet.
Prenait de la napolitaine “ tissu de laine fine “
En taillez la forme à l’aide d’un modèle pré-dessiné sur un papier.
La forme devait être , au centre de 3 centimètres et de 1 centimètre pour les bouts
Ces dimensions pouvaient varier suivant le volume et la longueur que vous désirée Mais il devait toujours se terminer par des bouts fins et pointus.
L’étoffe taillée réunir les deux bords par une couture , sauf sur un bout.
Ensuite retourner le bourrelet , l’intérieur passant à l’extérieur.
Ce qui permettait d’avoir un bourrelet lisse avec la couture a l’intérieur.
Remplir le bourrelet de laine cardée , ou de ouate.
Fermer l’autre extrémité ; ce qui vous donnait un bourrelet gros dans son milieu et fin à chaque bouts.
_ 99. Vous avez aussi la possibilité de coudre un petit oeillet à chaque bouts pour une fixation plus rapide dans la chevelure.
_ 100. Vous pouvez aussi glisser à l’intérieur un fil de fer a trempe douce pour lui donner une forme plus rigide , plus ferme.
_ 101. On pouvait réaliser un bourrelet de crin , il fallait le recouvrir avec de la soie pour le rendre parfaitement lisse.
_ 102. Pour réaliser un beau rouleau de cheveux , il était conseillé que la mèche de cheveux soit bien rigide avant de l’enrouler autour du bourrelet , un beau ruban plat apportait plus de réussite , pour cela il fallait auparavant imprégner légèrement les cheveux avec une éponge trempée dans une infusion de pépins de coings ou de bandeauline.
261 Coiffure Renaissance |
262 Coiffure Renaissance |
263 Coiffure Renaissance |
179 Nuque |
180 Nuque |
114 Nuque |
. 2. 8. Epingle neige à coulant
_103. Méthode pour la fixation d’une coque haute dans une coiffure à la girafe par une seule épingle , il fallait maîtriser deux choses.
” 1 “ , la pointe des cheveux de la coque ,
La coque doit être ferme , rigide ,jusqu’à la pointe , la courbée à votre convenance puis la posée sur le cuir chevelu devant l’attache
La coque finie la pointe ne doit pas être tournée vers l’attache mais à l’extérieur.
“ 2 “, l’épingle neige doit être améliorée c’est à dire entourée de fil de fer.
il faut un fil de fer , de laiton , une grande épingle neige de 8 à 9 cms , avec la main droite prendre le fil de fer et l’entourer autour des branches de l’épingle neige
Les tours de font dans la partie moyenne des branches
Après 2, 3 tours couper le surplus du fil de fer , cela forme une coulisse qui peut monter ou descendre.
_ 104. Fixation de la coque ,
La mèche crêpée , lissée , courbée dans la forme voulue , la pointe dirigeait vers l’extérieure
Insérer la pointe entre les deux branches de l’épingle dans la partie la plus haute
De la main gauche maintenir la pointe et l’épingle neige
De la main droite prendre le fil de fer , l’entourer autour de l’épingle neige dans le milieu
Couper le superflu de fil de fer , remonter le coulant contre la pointe
Bloquer le tout et enfoncer l’épingle neige dans l’attache ce qui coince la pointe.
17 Épingle à coulant |
162 Nuque |
163 Nuque |
. 2. 9. Méthode de coiffure
_ 105. En 1832 Monsieur Croisat publiait un ouvrage intitulé “ Méthode de coiffure”, suivi d’un supplément. Dans ces deux ouvrages il décrivait les coiffures historiques de l’Egypte , de la Grèce , etc ….plus une méthode basée sur les principes de dessin et de géométrie , sur la façon de coiffer suivant l’expression de la physionomie , sur l’air du visage sur les tresses et la pose de certains ornements.
_ 106. Il préconisait comme première règle le dessin , la tête devait être la 7me partie du corps et la géométrie devait régler le volume des coiffure , qu’il fallait des règles pour ne jamais s’écarter du beau.
_ 107. Il enseignait que l’art de bien coiffer devait s’adapter suivant la physionomie de la personne de ses traits , de son âge , de sa stature , à sa toilette , à sa tenue et d’assortir les couleurs de ses vêtements à son teint , l’ensemble devait toujours être selon les règles de l’harmonie.
_ 108. Il préconisait de faire l’étude de la cranioscopie , qui était l’étude des formes et des particularités du crâne , bosses , creux , enseigné par le docteur Gall. A cette époque les coiffures étaient toutes plaquées sur le crâne , sa moindre difformité pouvait être apparente.
112 Coiffure Girafe |
113 Coiffure Renaissance |
181 Coiffure Girafe |
_109. Par tout cet enseignement il cherchait à faire évoluer le métier de coiffeur , de son émancipation , à en relever son état , à faire élever le niveau technique et culturel , tant de gens s’obstinaient à vouloir l’abaisser jusqu’au plus bas degré de l’échelle sociale. Le métier était considéré comme peu valorisant , beaucoup de coiffeurs étaient des ignorants ne connaissant pas les bases du métier , réalisant des coiffures de grandes simplicité.
_ 110. Il ne s’occupait que du perfectionnement de l’art de la coiffure , pour lui la technique et l’art aller main dans la main , un coiffeur devait avoir une imagination débordante, bouillante , avoir de la grâce , de l’élégance.
_ 111. Dans un coiffeur il y a deux hommes l’ouvrier et l’artiste , l’ouvrier parce qu’il est obligé de coiffer , boucler , couper , travaillant sans règles , ni guide et l’artiste parce que le goût et la méthode devaient présider à l’exécution de son oeuvre , il voulait qu’à l’avenir tous les coiffeurs ne soient jamais embarrassés en rien dans la réalisation de leur travail.
_ 112. La coiffure ne devait plus être le monopole de 3 ou 4 individus que le hasard favorisait.
_ 113. Il conseillait qu’à l’avenir les modes de coiffures ne devraient pas être exécutées par les servantes , mais par le coiffeur , pour qu’ils puissent vivre plus décemment de leur métier , car “ ……. après la révolution les femmes prirent l’habitude de se coiffer elles mêmes.”
109 Coiffure Girafe |
110 Coiffure Girafe |
111 Coiffure Girafe |
37 Ancien fer |
38 Fers et ciseaux |
101 Tresse sur oreille |
. 2. 10. Tresse couronne
_ 114. Faire une tresse lâche à cinq branches de la manière ordinaire
Prendre une aiguille et un lacet de soie
Passer le lacet de soie à travers les branches sur le côté gauche de la tresse
Attacher le lacet de soie à l’autre bout de la tresse
D’une main tenir le lacet et de l’autre main repousser la tresse sur le lacet
Ce qui va serres un côté de la tresse et ouvrir , élargir l’autre côté
Couper le surplus du lacet
A vous d’arranger harmonieusement cette couronne.
85 Nuque |
86 Nuque |
87 Coiffure Renaissance |
. 2. 11. Chignon au lacet
_ 115. Coiffure attachée avec un long lien
Nouez la chevelure sur l’arrière de la tête avec un cordon très long
Positionner la moitié de la longueur du lacet sur l’attache
Puis de la masse générale séparez plusieurs mèches
Qui vont servir pour faire autant de coques plus ou moins grosses selon vos désirs
Prendre une première mèche , crêpage , lissage puis la mouler sur la main gauche
en forme de coque , la roulée vers l’intérieur
La posée près de l’attache par les 3/4 de sa longueur
Important , en laissant les pointes ressortir à l’extérieure
Prendre le cordon et faire un tour autour de l’attache et du bout de la coque libre ( le quart restant , les pointes )
Nouez avec le lien , la longueur du lien restant va servir a fixer de la même façon les autres bouts de coques
C’est seulement à la fin que le lien sera fixé noué définitivement
Avec cette méthode il n’y a pas besoin d’épingles.
155 Coiffure Girafe |
156 Coiffure Girafe |
157 Coiffure Girafe |
. 2. 12. Nouer les cheveux
_ 116. Énormément de coiffures partaient d’une attache centrale sur l’arrière de la tête on pouvait nouer les cheveux avec des lacets de soie , en bande de crêpe , ou bien ce qui était préférable avec une peau d’anguille ou par un long lacet facile à couper s’il était trop long , toujours nouer le lacet par le milieu de la longueur.
_ 117. On appelait casque l’ensemble de la chevelure retenue à plat sur l’occipital formant une queue nouée par un lien.
185 Nuque |
186 Nuque |
187 Nuque |
. 2. 13. Noeud d’Apollon
_ 118. Le noeud d’Amour ou d’Apollon innové par le coiffeur Plaisir , fut longtemps à la mode , il consistait en deux coques posée transversalement d’une oreille à l’autre
comme un noeud papillon pour homme
_ 119. Chaque coiffeur le faisait d’une manière plus ou moins différente , on pouvait le faire avec des cheveux longs ou moyennement longs. Il se trouvait toujours placé sur le sommet de la tête , il partait d’une attache.
_ 120. Pour des cheveux moyennement longs séparer de l’attache
Deux mèches de masse identique , de même volume , plus une petite sur l’arrière de l’attache
Faire avec chaque grosse mèche une coque se dirigeant en sens opposé vers les oreilles.
Coque rigide , crêpée , lissée , bandoline.
Les coques était le plus souvent posées presque verticalement sur le cuir chevelu Entre les deux coques recouvrir le milieu par la petit mèche isolée du départ pour finir harmonieusement le noeud d’Amour.
_ 121. La petite mèche peut être plus ou moins large ou grosse suivant la masse des cheveux , certains coiffeurs posaient pour combler le vide un peigne à longue dents.
_ 122. Pour une chevelure longue et épaisse
Faire une attache sur le sommet de la tête
En déterminer 2 parties , une très grosse et une beaucoup plus petite
Elle servira à couvrir le milieu des deux coques , la mettre en attente.
La grosse mèche crêpée , lissée , bandoline.
Projeté la mèche sur le côté droit , au dessus de l’oreille
Puis rabattre toutes les longueurs vers l’oreille gauche
Ce qui donne une longue coque écrasée , presque rectangulaire ,
Qu’il faut fixée à chaque extrémité
Tordre la coque en huit par le milieu
Chaque extrémité en sens opposé
Élargir de façon identique le ruban de chaque côté
Fixer l’étranglement de la partie centrale
La petite mèche d’attente , crêpée , lissée , bandoline.
Recouvre la partie centrale en passant vers l’avant
79 Oreille cachée |
22 Apollon |
81 Oreille cachée |
82 Coiffure nuque |
83 Coiffure nuque |
84 Coiffure nuque |
. 2. 14. Nouvelle ligne
_ 123. Monsieur Croisat voulait faire connaître et répandre des nouvelles formes de coiffures. Il voulait faire le lancement de lignes de coiffures de façon organisé , très régulièrement , tout en cherchant à faire participer les autres corps de métiers.
Cette invitation concernait une assemblée de coiffeurs
_ 124. Le but était le développement de coiffeurs mais qui offrirait néanmoins quelques intérêts aux fleuristes , bijoutiers , modistes , peintres de portraits.
_ 125. Il réalisait une coiffure en rosette avec des bandeaux orné d’un turban mélangé de fleurs en 13 minutes.
233 Coiffure Renaissance |
234 Coiffure Renaissance |
274 Crans |
. 2. 15. Ornements
_ 126. Il y avait différents ornements tels que des fleurs détachées , des bouquets de pierreries , des fleurs métalliques , la pose de peigne , de flèches , d’épis de diamants , de perles , chaton a la bourguignon , un bouquet de fleurs métalliques enrichies de diamant , des noeuds de velours fixés à l’avance sur des petits peignes , des cordons de roses long de 67 centimètres et deux autres de 35 centimètres , sur les cheveux vrillés il était plus facile de faire tenir les rangs de perles , la couronne de fleurs était retenue sur la tempe par un petit peigne.
_ 127. Les piques posées à l’Italienne , c’était des longues piques possédant un ornement au bout avec la particularité une fois posée de dépasser de plusieurs centimètres la coiffure. Il fallait que l’ornement soit fixé , collé , ou soudé sur le haut de la pique , celle-ci s’enfoncait dans un rouleau , un crépon , une masse solide , la longueur de la pique avait son importance elle devait être assez longue , elle devait se voir très au dessus de la coiffure , il devait y avoir un espace entre la masse des cheveux est l’ornement , l’ornement se trouvait en l’air.
_ 128. Une couronne de fleurs avec une touffe tombante sur un côté permettait de faire une coiffure déportée ce qui dispensait de frisures de l’autre côté.
_129. Pour le bal les ornements de coiffure étaient les fleurs détachées , les pierreries.les marabouts , le marabout pouvait être soit une plume de l’oiseau soit un morceau de gaze fine.
_ 130. Il y avait une certaine rivalisé de fantaisie et de luxe par les coiffeurs dans la pose des ornements , des tours de tête composées de dentelles et de fleurs.
_ 131. Les barbes pliées en deux laissaient un vide là ou l’épingle les pressait , c’était à cet endroit que l’on plaçait une branche de fleurs.
_ 132. Le coiffeur devait étudier les manières de poser les fleurs détachées ou montées en couronne.
_ 133. Une grande fleur dans un bouquet métallique avec une tige élastique , ajustée avec une fourche d’or.
215 Ornement |
216 Ornement |
217 Ornement |
61 Mariée |
255 coiffure à cornes |
256 Coiffure à cornes |
. 2. 16. Turbans
_ 134.Pour apporter plus de travail aux coiffeurs , Monsieur Croisat enseignait aux coiffeurs la façon de réaliser des turbans comme c’était la mode. Ils devaient
apprendre à bien faire un bouillonné de gaze , une aune de ruban , de dentelles , des rubans , le plissé en biais , le tulle , une écharpe garnie d’une ganse laitonnée , car la mode demandait d’avoir la chevelure habillée par une étoffe , c’était une obligation de savoir travaillé l’ornement. Les modistes en vendaient tout confectionnés , parées à confusion.
_ 135. Les femmes apportaient une grande considération aux étoffes dans la chevelure , étoffe extrêmement légères qui flottaient sur les côtés de la têtes et s’harmonisait bien avec les coiffures basses. Les chapeaux , turbans , étaient obligatoire pour sortir , il y avait une grande richesse de formes et de couleurs.
_ 136. Les turbans , les bonnets qu’ils soient faits par le coiffeur ou la modiste avaient toujours des barbes qui flottaient de chaque côté de la tête , leurs fonds avait si peu de profondeur qu’on était obligé de resserrer la chevelure autant que possible afin de pouvoir les faire tenir sur la tête.
_ 137. Des châles à la Tarare , une blonde , tissu dentelle de soie , une écharpe , une mantille à la Castillane , savoir poser un foulard avait autant d’importance que de savoir coiffer. Une algérienne était une longue sorte de turban avec un gland à chaque bout.
_ 138. Vers 1840 certaines femmes portaient des chapeaux en forme de tours avec des fleurs ou des dentelles retroussées tout autour.
_ 139. Les coiffures se faisaient basses avec beaucoup de chapeaux et de bonnets très développés , larges , autant par les côtés que par devant , que l’on appelait “ à la paysanne “.
_ 140. Pour le turban de sultane , il fallait un tulle de 2 m 30 et deux feuilles de papier blanc souple
Faire un tour de tête avec le tulle.
L’épinglé pour qu’il reste fixe.
Introduisez une feuille de papier blanc à l’intérieur.
Tout en faisant un second tour.
Puis une deuxième feuille avec le restant du tulle.
L’ensemble formant une masse de couronnement dont les bouts étaient fixés sous une partie du tulle.
Il ne restait plus qu’à bouillonner , écrasait , froissait l’ensemble pour en faire un turban volumineux et harmonieux.
121 Chapeau |
122 Chapeau |
123 Chapeau |
100 Tresse sur oreille |
287 Chapeau |
292 Chapeau |
. 2. 17. Peignes Girafe
_ 141. Monsieur Croisat avait inventé à l’époque de la coiffure à la girafe un peigne qui était était le bienvenu. Il possédait peu de dents , mais très longues , était étroit , la galerie était très haute souvent très ouvragés pour maintenir les coques hautes.
_ 142. Pour les femmes n’ayant pas assez de masse ou de longueur , des épingles neige ou étaient attachés des cheveux coiffé en forme de coques , très haute , toute coiffée , il suffisait de le fixer sur la base de l’attache , pour obtenir une coque supplémentaire.
-
16 Salon équipé de la brosse merveilleuse
. 2. 18. Peignes Puget
_ 143. Peignes presque classiques qui permettaient de réaliser des coiffures avec presque pas d’épingles étant donné qu’ils possédaient des piques sur la galerie ou le coiffeur pouvait accrocher les rouleaux de cheveux , les nattes circassiennes , les torsades , les rouleaux lisses.
_ 144. Certains peignes se présentaient avec une articulation entre les dents inférieure et la partie supérieure , les dents de la partie inférieure s’enfoncait dans la chevelure , la partie supérieure était toujours très haute , elle possédait des branches garnies de piques qui s’étendait en forme d’ailes d’oiseaux , elles donnaient la facilité de faire sans le secours d’épingles tenir les mèches de cheveux
_ 145. Certains dans la partie supérieure étaient ajourés par deux ou trois trous , ce qui permettait de passer les mèches de cheveux dans les trous , ce qui formait une coque sans avoir à la fixer par des épingles , il ne restait plus qu’à coiffer les longueurs restant. ”…. on peut passer à travers”
_ 146. Le peigne dit Soleil , avait deux rangs d’aiguilles qui servaient à soutenir une tresse ou une coque. Certains peignes pouvaient avoir de 3 à 6 piques.
_ 147. La mèche de cheveux devait être vrillée avant d’être posée sur les pics du peigne , une mèche ruban pouvait s’ouvrir par la pique mais une mèche vrillée ne pouvait pas.
_ 148 Il y avait aussi un peigne assez long garni de piques pour soutenir les couronnes de tresses ou de fleurs.
22 Peigne diaphane |
23 Peigne diaphane |
18 Peigne diaphane |
. 2. 19. Peignes diaphanes
_149. Les peignes diaphanes était une invention de Monsieur Croisat. Ils se présentaient en deux parties avec une articulation entre les dents inférieure et la partie supérieure , les dents de la partie inférieure s’enfoncait dans la chevelure , la partie supérieure possèdaient un ou des rouleaux en toile métallique vernis , cette toile métallique était en réalité du tissu qui servait parfaitement de pelote , ou les épingles entrait facilement dans les mailles sans le casser.
_ 150. Il était facile d’entourer les cheveux sur le rouleau , il servait de forme à la coiffure ,.ce qui apportait une grande facilité pour la réaliser.Certains peignes diaphanes était composés de rouleaux métallique en nombre variables , en diamètre , en grosseur , mais cela avait l’inconvénient de former des coiffures trop uniformes
19 Peigne diaphane |
20 Peigne diaphane |
21 Peigne diaphane |
. 2. 20. Plumes
_ 151. Il fallait savoir poser délicatement les plumes pour ne pas les abîmer , les graisser ni les salir , on pouvait poser une plume à la fois ou à plusieurs , dans ce cas il fallait les agrafer ensemble avant la pose puis traverser l’attache avec une seule grande épingle ce qui demandait plus de précision et de réflexion.
_ 152. Il fallait étudier l’art de poser les plumes , les aigrettes , les oiseaux de paradis , les marabouts , les plumes folettes , ainsi que l’étude de la courbure des plumes qui avait une grande importance.
_ 153. Les ornements pour les coiffures de bal étaient les plumes de marabouts , la pose était délicate pour les poser sans les abimés.
284 Coiffure Girafe |
285 Tresse Croisat |
286 Tresse Croisat |
. 2. 21. Tresses
_ 154. Différence entre une tresse et une natte ; la tresse était plutôt d’une vision arrondie et se trouvait le plus souvent sur la tête , tressé sur le cuir chevelu ou libre pendante ; la natte était davantage plate , elle couvrait une surface.
_ 155. Il y a peu de personnes qui pouvaient retenir dans leur mémoire la manières de faire toutes les formes de tresses. Monsieur Croisat conseillait pour apprendre de façon efficace d’avoir une longue bande de cheveux postiche avec des cheveux longs et de faire chaque manières en les gardant sans les défaire.
_ 1 = torsade à une branche
_ 2 = torsade ou corde à puits
_ 3 = tresse en trois
_ 4 = tresse grecque
_ 5 = tresse en quatre ,dite caducée
_ 6 = tresse en cinq
_ 7 = tresse en sept
_ 8 = tresse à jour
_ 9 = tresse élastique
_ 10 =tresse élastique
_ 11 = tresse diadème
_ 12 = petite tresse à jour
_ 13 = une corbeille
_ 14 = une corbeille ,tant impair le principe est le même.
_ 156. Certains coiffeurs incorporaient du fil de fer ou de cuivre dans la tresse pour lui donner une forme précise et durable.
_ 157. Voir , site , Coiffures historiques , tresses
142 Tresses livre Croisat |
269 Coiffure Renaissance |
147 Banane |
. 2. 22. Mariée
_ 158. Pour la pose d’un voile de mariée , il fallait prendre le voile par le milieu et le plissé en biais , de manière à rapprocher les deux extrémités , et d’avoir un voile équilibré la broderie se posait à plat sur la tête.
_ 159. Pour les mariées il était conseillé que l’ornement serait une branche légère de fleur d’oranger ou une petite rose blanche dont la tige serait dissimulée par une broche ou un léger noeud de ruban blanc.
_160 “ ………l’ornement était une triple torsade d’argent portant à chaque bout un riche gland flotter sur un voile d’angleterre uni placé au bas de la coiffure “ cette pose de voile présentait l’avantage qu’au sortir de la messe on pouvait l’enlever sans défaire la coiffure.
_ 161. La pose du voile à l’iphigénie se faisait en réunissant le voile en un seul point , il était plissé par le centre sur le devant est posé sur de la tête et retombait sur l’arrière. Iphigénie “ Mythologie grecque “.
_ 162. La mariée en toilette du matin et celle du soir est différente.
135 Mariée |
167 Mariée |
168 Mariée |
. 2. 23. Nom de coiffures
_ 163. Voici des nom de coiffure de cette époque , coiffure à la Girafe , à la Galatée , à la Malibran , à la Titus , a la Renaissance , à Cornes , noeud d’Apollon , à la Chinoise , à l’Antique , à la Ferronnière.
_ 164. Voici des mots utilisés en coiffure , des anneaux flottants , chignon à la dévote , la corde à puits , la tresse flottante , bandeau de la ferronnière , les touffes à la Sévigné , à la Ninon , le chignon de l’ancien régime avec le diadème et les bandeaux grecs , des bandeaux coques , des tresses dentelles , une circassienne , des touffes d’anglaises , des anglaises crêpées , un chignon flottant , des boucles flottantes à l’anglais , coiffure au papillon , un tapè en créole , une calargo , une auréole brisée , un chignon flottant , des coques porte-manteaux , à la buridan , des anneaux flottants disposés en étages comme des repentirs , des clotides qui allaient se perdre autour du chou , une raie droite , une raie cintrée.
52 Coiffure Girafe |
53 Coiffure Girafe |
54 Coiffure Girafe |
. 2. 24. Historique. Chinoise
_ 165. En 1832 Monsieur Croisat à coiffer plusieurs fois “ une chinoise qui venait de Canton “ cette femme était venu avec tout son matériel de coiffure et à expliquer comment on la coiffait chez elle , elle avait des cheveux longs de 90 centimètres.
_ 166. Son matériel de coiffure comprenait une carcasse en jonc , une pièce de crin espèce de bavolet doublée d’une toile gommée de 18 centimètres , une lame d’or cintrée sorte de plaque de peigne longue de 18 cm et plusieurs ornements , fleurs , papillons sur des épingles d’or ou d’argent , petits oiseaux , il faut ajouter une liqueur gommeuse , et un cordon , un filet.
_ Bavolet , qui tombe derrière sur la nuque
_ 167. Réalisation de la coiffure.
L’ensemble de la chevelure est coiffée en racine droite
Puis attacher en arrière de la tête à hauteur des sourcils
Prendre la pièce de crin et la posée sous l’attache
la fente entoure l’attache
La pièce doit reposait à plat sur le haut de la nuque
Le bas de nuque est couvet
Cette pièce est longue de 18 cm ce qui la fait tomber très bas sur le nuque
Poser la carcasse de jonc sur la ligature au dessus de l’attache
La partie la moins large dirigée vers le bas , fixée
Entourée l’attache , les cheveux d’un cordon sur 20 centimètres
vu la longueur des cheveux Le restant des cheveux est libre
Les cheveux ont 90 cm , moins 20 cm il reste 70 cm de cheveux libres
La partie enrubannée forme un rouleau
Qu’il faut courbé pour faire une anse
La fixée sur le haut de la carcasse de jonc
Toute la carcasse est recouverte
La fin du rouleau se pose au milieu de la carcasse
Les cheveux libres de l’attache sont imprégnés de liqueur gommée
Ils se posent sur la pièce de crin
Les pointes sont rentrées sous la pièce de crin
Maintenir par un filet fin
La lame d’or cintrée vient se poser sous l’anse
Poser les ornements le plus harmonieux possible
Les fleurs se posent en demi-couronne, se penchant vers la droite
Les papillons se placent ça et là comme les oiseaux
26 Bourrelets |
28 Matériel Chinoise |
293 Coiffure Chinoise |
115 Coiffure Girafe |
116 Coiffure Girafe |
117 Coiffure Girafe |
. 3. COIFFURES HOMMES
. 3. 1. Coiffage
_ 168. A cette époque pour la majeur partie des hommes portaient la barbe , plus ou moins pointue , le collier , le bouc , les moustache était très répandue.
_ 169. Pour les hommes la forme de la coiffure la plus représentative était une raie très marquée et assez longue , des dessus de tête plats et lisses , des boucles faisant le tour de la tête avec une nuque moyennement longue , oreille cachée. L’évolution dans le temps de cette forme se sera avec un bas de nuque plus plat et court.Vers 1840 certains hommes demandaient à être coupés ras par derrière.
_ 170.Les abonnés allaient se faire coiffer tous les matins , et suivant les besoins il y avait reprise de certaines boucles au fer.
_ 171. Il était de rigueur de lisser les cheveux comme une glace sur tout le haut de la tête avec de la gélatine Croisat.
_ 172. Le nom des coiffures hommes à la mode était une Ruy blass , une Écossaise , une Vaporeuse , une Triomphante , à la Jeune France , à la Mal Content , à la françois premier , la coiffure à deux Circonstances ou le Mélé de grâces.
_ 173. Le coiffeur étudiait chaque qualité de chevelure car elle correspondait à l’air du visage , en rapport à la physionomie , l’action était le prolongement de l’étude.
_ 174. Au coiffage les boucles brisées étaient celles qui étaient coiffés aux doigts , négligemment.
_ 175. Un coup de fer pouvait réparer une mauvaise coupe mais lorsque la frisure allait disparaître la mauvaise coupe va apparaître , le mauvais travail sera bien visible. La frisure ne saurait tenir que de 5 à 6 heures au plus.
_ 176. Vers 1836 fut la période du bouclage à la papillotte pour les cheveux les plus longs les plus courts se réalisaient au fer rond.
_177 “ …….Il papillotte le client comme si c’était une demoiselle , il le frise en boucle brisées”
_ 178. La coiffure à l’Écossaise se réalisait avec un point de départ au vertex , tous les cheveux étaient projetés vers le tour de tête , le départ se faisait plat , les longueurs donnait la vision d’une couronne de boucles volumineuses , avec une partie plus haute sur la partie frontale.
243 Homme |
244 Homme |
251 Homme |
_ 179. Certaines formes de coiffures demandaient d’avoir les cheveux friser au fer rond par des mèches prises en travers , les 2 premières mèches devaient être roulées en dessous et les autres en dessus.
_ 180. La mode était d’avoir devant les oreilles des touffes bouclées , certains hommes ayant peu de densité pouvait les avoir postiches , elles étaient cousues sur des ressorts passant par l’arrière de la tête
_ 181. Dialogue entre un client qui arrive et le coiffeur Galabert ;
“……….. Monsieur ne vous impatientez pas mon 5me commis va vous mettre en papillotes aussitôt que le fer sera chaud
Mais il faut que vous me disiez si vous désirez une Ruy Blass , une Écossaise , une
Vaporeuse , ou bien ma célèbre Triomphante
monsieur mon commis veuillez remplir une brosse mécanique d’eau athénienne pour faire partir les mille pellicules qui étouffent les racines des cheveux et ternissent la brillance que la coiffure doit avoir ”.
_ 182. Vers 1835 les hommes à la mode que l’on appelaient les lions , les gants jaunes , portaient une coiffure mi-longue , un carré sous les oreilles , coiffer avec les bouts des cheveux rentrés , roulés à l’intérieur, et la barbe taillée très nets , les messieurs étaient très recherchés dans leurs coiffures.
_ 183. Le tour de tête pouvait bouclé en couronne c’est à dire bouclée tout autour de la tête , ou en demie couronne avec des boucles que sur les oreilles et par derrière une nuque courte et plate , la partie frontale pouvait avoir une touffe importante frisée ou très plate ou lisse et raide.
_ 183.Coiffure avec trois raies.
Trois parties , sur l’avant un grand côté , un petit côté , la partie arrière
Le point de départ et l’épi du sommet de tête
Une raie en direction de l’oeil gauche , raie formant un grand et un petit côté
Puis de l’épi une raie qui descend vers chaque l’oreille , ce qui fait trois raies
Deux parties avant et une partie arrière
Tout le dessus de tête est plat , lisse
L’arrière de la tête se termine bouclé avec un peu de longueur est d’épaisseur
Les deux parties avant sont coiffées à plat
Elles se terminent par deux masses de boucles sur les oreilles
Sur la zone frontale une touffe bouclée avec un peu de hauteur.
252 Homme |
257 Fer |
264 Fer |
248 Homme |
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. 3. 2. Coupe de cheveux pour hommes
_ 184. La coupe de cheveux concernait surtout la coiffure hommes , elle était considérée comme un art secondaire. Il y avait des salons qui ressemblaient à des moulins à coupes.
_ 185. La taille était considérée comme un point secondaire de notre art
“ …….si cela continue nous perdrons nous perdrons tout-a-fait la tradition du coup de ciseaux qui faisait notre gloire.”
_ 186. Pour couper les cheveux le coiffeur se servait de grands et quelquefois de petits ciseaux , le rasoir était rarement utilisé sauf pour la taille des perruques et des toupets.
_ 187. La coupe avec des grands ciseaux était pour faire des coiffures lourdes avec très peu d’effilage , il fallait couper carrément avec un très léger effilage aux pointes L’effilage , se faisait avec des petits ciseaux pour des cheveux difficiles à faire friser sur les pointes et aux coiffures en boucles légères.
_ 188. Avec des grands ciseaux , le coiffeur séparait les cheveux par une raie centrale , il prenait des ciseaux de 8 à 10 pouces de longueur et il taillait la chevelure en quatre coups de ciseaux , c’est à peine s’il pensait à les effiler ou à les tailler par étages. Pouce = mesure 25,4 mm ou 12 lignes.
_ 187. Vers 1837 le coiffeur pour hommes Michalon se distinguait dans la coupe des cheveux avec des grands ciseaux , il séparait la chevelure par une raie de milieu ce qui donnait deux touffes, il coupait carrément en 3 ou 4 coups à pleine lame à la hauteur de la bouche en faisant le tour par derrière.
_ 188. Coupe d”été , pour qu’un homme ne soit pas incommodé par ses cheveux il fallait lui couper très courts par derrière en ménageant ceux de recouvrement car la mode voulait que l’on ait toujours la couronne de boucles , on donnait des coups de ciseaux en biaisant par derrière
_ 189. Le grand côté du devant de la coiffure offrait l’inconvénient de retomber sur le visage , pour y remédier on en coupait la moitié ou le tiers.
_ 190. Le passage des cheveux longs aux cheveux courts devait toujours se faire par une longueur moyenne.
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246 Homme |
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_ 191. Méthode de coupe.
Mettre la chevelure d’égale longueur avec des grands ciseaux
Puis relevait la masse à rebrousse poil , par un mouvement de la main
Fouettait la masse des cheveux avec le peigne
Commencait à les effiler avec la pointe des petits ciseaux par trés peitits coups
Ceux-ci devaient se donner de la pointe des cheveux vers la racine.
_ 192. Méthode de coupe.
Les cheveux de recouvrement devaient être longs et coupés au carré , on effilait très peu les pointes , la coupe devait être légèrement étagée en la prenant à rebrousse poil , l’élaguer de 6 à 9 millimètres.
_ 193. En 1838 “ ……..les marquis, comtes , et barons ne voulaient plus ressembler à la masse ils se faisaient couper les cheveux demi-longs sur les côtés , et une coupe courte dans le bas de la nuque , car ils prenaient horreur des tours de tête bouclés , les boucles au fer rond étaient seulement sur les côtés “.
_ 194. Méthode de coupe.
La séparation se faisait transversalement d’une oreille à l’autre , les cheveux étaient coiffés sur le devant du visage avec les cheveux des côtés , l’ensemble formait une seule masse prise dans la main gauche , légèrement surélevée puis être taillée , les deux côtés étaient confondu ensemble.
_ 195. Méthode de coupe à la jeune france par Laurent.
“ ……. je taille et j’ajuste selon les individus sans pour cela frisé de trop loin , je tire une ligne qui part de l’épi à la pointe frontale , je peigne les cheveux à plat partout afin de pouvoir les couper carrément autour de la tête laissant un ceux d’en bas de neuf centimètres , je les relève d’un pouce pour les rafraîchir d’un demi centimètre , je les relève une seconde fois pour de nouveau les rafraîchir , cela pour toute la tête , je tire quelques mèches en long pour les effiler au moyen de quelques coups de ciseaux. Après je papillote normalement en boucles brisées et je termine ma coiffure par un coup de brosse mécanique contenant de la bandeauline “.
_ 196. Autre méthode.
Diviser la chevelure par une raie partant de l’épi à la pointe frontale tirée avec la grosse dent du peigne
En faire deux grosses masses longues et couper plus ou moins long
Une fois coupée prendre la même masse en sens inverse
La projeter de l’autre côté , couper , pour rectifier si besoin
Le but , que les deux côtés soit semblables , que le client puisse projeter les cheveux a droite ou à gauche indistinctement.
_ 197. Autre méthode.
Tracer une séparation en commençant au dessus de l’oeil gauche traversant toute la tête en obliquant vers la droite de manière à terminer à l’arrière de la tête , deux centimètres derrière l’oreille droite.
Il ne faut pas couper les cheveux de nuque trop court afin que la ligne de profil se conserve
Coupez , effilez , crêpez , bouclez les cheveux en leur faisant faire un demi tour-bouchon
169 Coiffure Renaissance |
242 Coiffure Renaissance |
235 Coiffure Renaissance |
227 Nuque |
228 Nuque |
229 Nuque |
. 4. Perruquiers
. 4. 1. Fabrication
_ 198. Les perruquiers traitaient chaque année des milliers de quintaux de cheveux que Paris débité chaque année , ceux-ci venaient , de Normandie , de Bretagne , d’Auvergne , de la foire de Beaucaire , du marché de Morlans.
_ 199. Les coupeurs de cheveux étaient présents dans les foires et les marchés dans les localités. L’acheteur indiquait sa présence en criant dans les rues ,” Piou Piou “, ou bien il se faisait annoncer par un crieur qui avait le soin d’indiquer le lieu où l’on coupait les cheveux.Dans la population pour beaucoup de femmes contre un misérable coupon de cotonnade , un fond de bonnet ou bien un simple madras de 25 sous ; la parure naturelle ne saurait être préféré à la cornette ou au bonnet.
_ 200. Une très grande partie des perruques n’étaient pas en implantés main , mais cousues par bandes de tresses seul les clients aisés pouvaient s’offrir une perruque sur mesure.
_ 201. Il y avait deux sortes de fabrication les petits et les grands postiches , les grands comprenaient les perruques , les toupets et toutes les grandes pièces de cette nature , les petits comprenaient les tours , les touffes , les cache-peigne , les cache folie.
_ 202. On imitait les cheveux blancs avec de la filasse , du crin , de la soie végétale d’afrique , de la soie blanche de chine.
_ 203. Conseils que donnait des perruquiers à leurs clients ,
( ………pourquoi adopter cette répugnance à porter le toupet ou la perruque , tandis que nos rois les plus illustres sans paraient et pourtant a cette époque nous étions loin de la perfection ou nous sommes arrivés , les tresses sans tête , les finitions , les raies de chairs , le tulle et le tricot chevelu maintenant une perruque bien portée trompe l’oeil le plus clairvoyant , l’homme fortuné qui aime toujours à se faire distinguer par le luxe et la recherche oubliera le prix important de son achat ).
_ 204. Vers 1825 les perruquiers implanteurs se faisaient rare , les plus réputés étaient les Vacquerie , Chandon, Toucas , Gaudereau , Bresson , Vioillier , Boudon.
137 Coiffure Girafe |
125 Nuque |
166 Nuque |
. 4. 2. Compas
_ 205. Pour la réalisation d’une perruque sur mesure le premier des outils était le compas , il servait pour le perruquier à faire la prise de mesure de la tête , le compas avait à chaque bout de branche deux pointes arrondies , l’écartement du compas servait à être reproduit sur la marotte en bois pour donner exactement la forme du crâne.
_ 206. Les prises de mesures devaient être au nombre de 5 , à savoir , 1° la grosseur de la tête prise tout autour , 2° la profondeur de la tête , à partir du front à la fossette , 3° la distance qu’il y avait d’une oreille à l’autre en passant sur le front , 4° la hauteur de la tête à partir du coin des oreilles , en passant sur les pariétaux , 5° idem en passant sur l’épi , 6° idem en passant sur le gras de l’occiput.
11 Ressorts |
12 Ressorts |
13 Ressorts |
. 4. 3. Ressorts métalliques
_ 207. Le but des ressorts était d’armer le bonnet en coton de la perruque , le rendre plus ferme a certains endroits , de l’ajuster à la conformité du crâne.
_ 208. Que veut dire “ ressort métalliques “ Les ressorts étaient de fines lames d’acier en trempe douce qui avaient la possibilité de pouvoir se courber , se tordre , se couper avec des ciseaux pour adhérer le plus exactement possible au cuir chevelu , ils étaient du domaine de la perruque et plus spécialement ils concernaient le bonnet. Le bonnet était le point de départ de la fabrication de la perruque , cette première étape était très importante pour une bonne réussite.
_ 209. Une lame d’acier ne pouvait pas se tordre , se courber , se couper avec des ciseaux , mais une lame d’acier en trempe douce avait ce pouvoir , elle était réalisée par une technique de trempage précis.
_ 210. Les ressorts servaient à faire adhérer de façon parfaite la perruque sur le cuir chevelu. C’est après avoir pris les divers mesures de la forme du crâne , avec le compas que le bonnet se concevait et sur lequel les cheveux seraient implantés
_ 211. Sous les rois des époques antérieures la perruque avait un bonnet de coton , puis bien après la révolution , le perruquier Tellier , innovait et incorporait des lames épaisses de fer blanc dans le bonnet qui enserrait totalement la tête apportant des migraines horribles même aux plus endurcis , certains bonnet pouvait peser pesait jusqu’à 150 grammes.
7 Ressort |
8 Ressort |
10 Ressort |
_ 212. Vers 1825 , les perruquiers réalisaient des perruques légères avec des ressorts en trempe douce , ils étaient cousues sur le bonnet puis recouvert d’un fin tissu avant l’implantation des cheveux.
_ 213. C’était grâce aux compétences , aux perfectionnements des mécaniciens et horlogers que les bandes de ressorts avaient acquis une finesse et une grande légèreté , les bandes de ressorts qui se croisaient possèdent des rivets délicats.
_ 214. Le client pouvait modifier lui-même la courbure des bandes pour diminuer ou augmenter la pression à volonté.
_ 215. Procédure pour adapter la courbure des ressorts au cuir chevelu.
Poser sur la tête un ressort de la partie frontale à l’épi
Le ressort décrit une ligne ronde et régulière
Sur son trajet , il était rare qu’il porte bien sur toutes les parties de la tête
Le premier souci était de découvrir les parties ou il y avait un jour
A cet endroit il fallait presser , écraser le ressort pour le faire adhérer au cuir chevelu
Le ressort devait adhérer de façon précise sur le cuir chevelu pendant tout le trajet de la partie frontale à l’épi
Faire la même recherche avec un autre ressort posé transversalement d’une tempe à l’autre
Dès que l’on avait l’assurance que les ressorts avaient la forme exacte de la tête de la personne.
Il fallait prendre une marotte du même volume que la tête
Installer les ressorts avec précaution , et les fixés avec des pointes
Puis remplir les intervalles les vides entre les ressorts et le bois de la marotte Opération qui se faisait facilement avec du papier ou du carton léger que l’on recouvrait avec du plomb ou du parchemin.
Le travail terminé on ne devait voir aucun jour , il ne restait plus qu’à garnir avec du ruban renforcé et faire la pose du bonnet.
5 A Marotte et bonnet |
5 B Marotte et bonnet |
31 Marotte crochet |
9 Ressort |
14 Ressort |
4 Compas |
. 4. 4. Ressorts différents
_ 216. N° 1, perruque métallique ordinaire , N° 2 , à tempe , toupet à trois ressorts , N° 3 traverse en croix , toupet sans ressort , N° 4, fourche fendue , N° 5 , à deux lames toupet à a ressorts , N° 6 , cintrée toupet a deux ressorts , N° 7, toupet dégagé avec raie de chair , N° 8 , pour touffes ou coiffures de soirées , N° 9 , pour barbes , avec menton attachée derrière la tête , N° 10 , pour finition en tulle chevelu , N° 11, à tempes en ressort de montre.
206 Mariée |
207 Coiffure Girafe |
208 Coiffure Girafe |
. 4. 5. Couture des tresses
_ 217. La couture du bonnet terminée , intervenait maintenant l’ouvrier couseur avec son aiguille et un dez d’acier , on lui apportait des rouleaux de tresses de cheveux à l’emplacement déterminé par le perruquier , chaque tresse avait sa place , sa direction , précise , une perruque pouvait se coudre en sept heures.
_ 218. Quand on parlait tresse ce n’est pas une tresse en coiffure mais une tresse de perruquier , c’était une bande de cheveux attachés sur trois fils.
_ 219. Les tresses une fois cousues , il restait au perruquier à tailler la perruque , il fallait de la réflexion , elle se faisait suivant la forme de la coiffure , la coupe se réalisait soit aux petits ciseaux soit au rasoir , un bon coup de ciseaux était le nec plus ultra du posticheur , sa signature.
224 Coiffure Girafe |
225 Girafe banane |
226 Girafe banane |
. 4. 6. La coupe
_ 220. Le perruquier travaillé avec des petits ciseaux et avec beaucoup de symétrie , les cheveux étaient effilés le plus prêt possible du bonnet pour enlever de l’épaisseur , il ne coupait que peu de cheveux à la fois ce qui donnait des coiffages toujours précis.
_ 221. La coupe terminée elle devait être suivi d’un coup de fer plat donné par le bout du fer avec une forte pression pour aplatir les coutures , diminuer les épaisseurs , certaines racines de tresses trop décollées étaient mouillées avant d’être aplaties , suivant l’inclinaison du coup de fer celui-ci va déterminer les mouvements de la coiffure et lui donner du fion.
76 Oreille cachée |
77 Oreille cachée |
78 Oreille cachée |
. 4. 7. Raies
_ 222. Avant 1805 les perruques avaient des raies qui étaient des séparations , des ouvertures dans la coiffure on ne pouvait pas parler de raies. Commence alors la recherche des raies dans la perruque , après 18 ans de recherche , un grand nombre d’essais , de déceptions par de nombreux perruquiers , de coiffeurs , d’artisans tisseurs abouti à la fabrication de raies de chair , par l’emploi d’un crochet ou de plusieurs grosseurs de crochets à broder pour nouer les cheveux sur le bonnet.
176 Banane |
177 Banane |
178 Banane |
. 4. 8.Théâtre
_ 223. Pour les perruques de théâtre ou de travestissements , il fallait en principe que toutes les perruques d’hommes devaient avoir la coiffe en toile , cela empêchait la poudre de traverser et les cheveux naturels n’était pas blanchis. Pour celles des femmes au contraire la coiffure exigeait en général que le fond soit en réseau par rapport au peigne à chignon ou ornement qui devait pénétrer jusque dans la chevelure naturelle.
151 Coiffure Girafe |
291 Banane |
271 Girafe banane |
. 4. 9. Tissu en cheveux
_ 224. En 1837 le coiffeur Dufour , à l’idée de nouer les cheveux avec un crochet à broder sur un tulle de soie à petites mailles , qui pris le nom de tissu en cheveux
Il travaillait en cachette aidé par un employé mais celui-ci parlait est la découverte fut connu par tous les professionnels.
_ 225. Ce tissu donnait des pièces très légères et fines totalement différentes des tresses cousues sur le bonnet. Pour réaliser la perruque il fallait d’abord poser les rubans , les ressorts , les crochets puis le tulle par dessus puis nouer les cheveux.
_ 226. Tous les postiches convenaient à ce procédé surtout pour les hommes qui avaient un cuir chevelu chauve.
_ 227. La raie paraissait plus ou moins naturelle suivant l’épaisseur du tulle , celui-ci devait être composés de fils très fins ce qui apportait plus ou moins une transparence.
218 Tresse |
219 Nuque |
220 Nuque |
. 4. 10. Le Tour
_ 228. Les femmes ayant des problèmes de densité sur la partie avant de la chevelure pouvaient acheter des postiches qui s’appelaient des tours.Il y avait deux sortes de tours qui se différenciait suivant la forme du front , un pour celles qui avaient un front haut et la deuxième sorte pour celles qui avaient un front bas.
_ 229. Un tour représentait grossièrement une forme de rectangle , que la femme se posait sur l’avant de la tête , il était maintenu par un élastique qui partait de la partie arrière du postiche pour aller faire le tour de la tête en passant dessous le vertex ou par un ruban noué sur le bas de la nuque.
_ 230. Un fabricant réputé de tours était Monsieur Galici.
_ 231. La prise de mesure d’un tour devait être bien faite , un bon tour devait bien plaquer sur le front, il fallait qu’il soit aussi tendu en haut qu’en bas. Il devait posséder des ressorts , une raie de chair dont la teinte devait être assortie à la nuance du cuir chevelu , il fallait aussi que la monture soit plus ou moins avancée sur le front en fonction de l’implantation naturelle.
_ 232. Vers les tempes les cheveux pouvait être plus ou moins long suivant la forme du visage puis long sur les oreilles.
_ 233. Teinte des cheveux , un postiche ayant toujours un peu de dureté on devait mettre une nuance plus claire que celle des cheveux naturels..
209 Nuque |
27 Peigne diaphane |
211 Nuque |
. 4. 11. Touffes sur peigne
_ 234. Les touffes pour hommes sont bouclées sur les tempes par des cheveux courts , pour les femmes , les touffes sur les tempes sont avec des cheveux moyennement longs soit bouclées soit en anglaises.
_ 235. Pour un manque de longueur ou d’épaisseur sur les tempes , certaines chevelures avaient des bandes de cheveux postiche pour combler le manque
_ 236. Pour hommes les touffes postiches étaient sur un ressort qui faisait le tour arrière de la tête.
_ 237. Pour la femme les touffes frisées était cousues sur un petit peigne appelé touffes à la Sévigné , puis fixée au dessus de l’oreille ce qui donnait un travail lourd sur les tempes avec une forte épaisseur et une bosse d’un très mauvais effet qui n’était pas heureux , elles n’étaient pas plaquées sur les tempes.
_ 238. Les perruquiers avaient trouvés la parade en cousant des bandes de tresses étalées les unes au dessus des autres pour ne pas faire d’épaisseur et de terminer par une seule bande mince qui était recouverte par les cheveux. Les boucles du bas du postiche s’appliquaient bien sur les tempes et celles du haut se soutenaient même sans crêpage.
_ 239 Une nouvelle façon de faire les touffes frisées était de coudre des bandes de tresse postiche avec de la cannetille ,” fil de cuivre tortillé qu’on employait dans les broderies “ que l’on peut tord en tous sens , cousu sur un peigne. La cannetille possédait de la flexibilité qui pouvait prendre toutes les formes que l’on désirait sans faire d’épaisseur.
_ 240. Pour la femme les touffes pouvaient être soit plates et longues soit courtes et bouffante , la différence venait de l’harmonie qu’il devait y avoir avec l’ampleur de la robe et des épaulettes.
_ 241.“ …….les touffes vaporeuses , arrangées symétriquement , étaient un véritable souci. les femmes n’osaient plus s’aventurer par les temps humides pour éviter d’être complètement défrisées. “
_ 242. Monsieur Croisat ne donne pas d’explications sur l’hygiène de la chevelure , il cite une seule fois que l’on peut dégraisser les cheveux avec du son desséché ou de l’eau tiède dans laquelle on a fait fondre de l’alun.
94 Nuque |
95 Nuque |
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236 Nuque |
237 Nuque |
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. 5. INNOVATIONS
. 5. 1. Neo-Ferra pour hommes
_ 243. Je n’ai pas de croquis sur cette invention de qui date de 1830 , inventé par Messieurs Charpantier et Paul. Après plusieurs réflexions j’ai réalisé des dessins qui sont peut être faux.
_ 244.Néo , veut dire nouveau , Ferra , fer. Néo-ferra était le nom donné à de nouveaux fers à friser , il y avait deux sortes de fer , ceux pour pour hommes et ceux pour femmes.
_ 245. Neo-ferra pour hommes se composait d’un fer et de deux chevilles.
Le fer , rond , composé de deux branches
La partie en contact avec les cheveux était un cylindre en cuivre creux avec un bouton de fermeture que l’on pouvait visser.
Les chevilles , de forme allongées , rondes , de petits diamètre
Elles servaient à apporter la chaleur au fer
Elles étaient mises à chauffer au feu , lorsqu’elles étaient chaudes , on en prenait une que l’on introduisait dans le cylindre et que l’on enfermait avec le bouton de fermeture.
La chaleur de la cheville se transmettait de suite au cylindre et ne pouvait s’affaiblir qu’au bout de douze à quinze minutes , avec une seule chauffe on pouvait friser toute une tête car enfermé hermétiquement la chaleur ne pouvait s’échapper.
164 Nuque |
165 Nuque |
265 Fer rond |
. 5. 2. Néo-Ferra pour femmes
_ 246 Pour la coiffure femmes le fer les plus utilisés était les fers à papillotes et le fer rond , la nouveauté se présentait sous deux sortes de fer le Néo-Ferra A et B.
_ 247. Les fers Néo-Ferra A et B possèdaient deux mâchoires comme le fer à papillotes , entre les deux mâchoires on plaçait les cheveux enroulés pour être chauffés.
_ 248 L’ inconvénient du fer à papillotes était de brûler le front , car il était lourd et moins facile à manipuler que le fer rond , car trop lourd.
_ 249. Le fer Néo-Ferra A , ressemblait à un fer à papillotes , chaque mâchoire était creuse avec un couvercle de fermeture , autour de chaque mâchoire se trouvait un entourage en bois pour apporter une protection contre les brûlures.
_ 250. Le fer pouvait recevoir un palet grand comme un gros sous , ce n’était pas une cheville.
_ 251. Les palets étaient mis au feu , lorsqu’ils étaient chaud., ils étaient introduit à l’aide d’une pincette dans les mâchoires du fer puis enfermé par le couvercle et l’on se servait du fer. La garniture en bois servait d’isolant et l’on pouvait appuyer le fer sur la tête sans risquer de faire des brûlures.
_ 252. Dessin n° 1 fer à papillotes classique ancien , innovation Néo-Ferra , n° 2 mâchoire creuse , n° 3 palet , n°4 couvercle
De profil , n° 5 emplacement palet , n° 6 palet dans machoire , n° 7 couvercle sur mâchoire , n ° 8 mâchoire entourée de bois., n° 9 machoire vue de dessus.
.
_ 253. Le fer Néo-ferra B avait comme différence de posséder une garniture en bois amovible alors que pour le A la garniture était fixée sur la mâchoire.
Dessin n° 10.garniture en bois amovible , n° 11 mâchoire vue de dessus sans garniture , n ° 12 garniture en bois seule.
_ 254. Les dessins n’ont pas les bonnes dimensions ils sont imaginaires c’est seulement pour la compréhension.
_ 255. Le fer ancien possédait au bout de chaque branche tenu par la main un anneau , ceux-ci ont maintenant disparus.
_ 256. Ces trois fers comme beaucoup d’autres innovations n’ont pas eu le succès escompté , ils ont vite été oubliés.
258 Neo-Ferra |
259 Neo-Ferra |
260 Neo-Ferra |
266 Fer classique |
139 Gateau savoie |
126 Coiffure Renaissance |
. 5. 3. Alcolifer
_ 257. L’alcolifer était un appareil pour chauffer les fers , inventé par S.V.Oven , il chauffait à l’alcool , “esprit de vin” , la flamme à l’esprit de vin ne salissait pas , ni ne poissait pas les fers , il était inutile de les essuyer.
_ 258. Sa consommation d’alcool était très réduite , toujours disponible , à n’importe quel endroit , mais aussi économe , il fallait un litre et demi d’alcool pour alimenter la lampe durant toute une semaine sans discontinuer.
_ 259. Très pratique en été pour friser chez les bourgeois ou dans les théâtres pour les artistes , en été les cheminées n’étaient pas allumées , il était très difficile de chauffer les fers pendant cette période ou le lieu , l’alcolifer était le bienvenu.
_ 260. Dans le passé pour chauffer les fers il fallait une sorte de poêle appelée poussier contenant des débris de coke ou à charbon , l’odeur du charbon était infecte , indisposait toujours et avait tendance à noircir les fers.
_ 261. Pour le chauffage de la maison , les appareils de chauffage prenaient le nom de calorifére.
183 Coiffure Renaissance |
6 Alcolifer |
184 Coiffure Renaissance |
. 5. 4. Brosses mécaniques
_ 262 ”……. C’est le plus ingénieux des appareils mû par l’électricité , le gaz et l’eau que cette brosse fonctionne. Ce n’est pas seulement avoir la tête brossée et nettoyée sans aucune secousse , c’est qu’elle fait éprouver au client une sensation et un bien être indéfinissable “.
_ 263. La brosse mécanique était active car elle tournait continuellement pour shampooingner la chevelure ou pour brosser les cheveux. Après avoir épointer les cheveux le coiffeur donnait un coup de brosse et terminait son nettoyage par une lessive à l’eau athénienne appliquée à la brosse mécanique.
_ 264. La maison Brier , coiffeur parfumeur au 50 rue Basse du rempart , Boulevard des Capucines , avait fondé un établissement modèle ou tout était organisé avec cet ensemble admirable.
_ 265. L’ensemble du mécanisme comprenait une machine à vapeur , une roue de moulin , un axe relié au moteur qui tournait à une faible vitesse très régulièrement , un tourniquet , au plafond une barre avec un engrenage et une poulie , comme dans les fabriques , le moteur entrainait la poulie qui entraînait une courroie élastique.
_ 266. La brosse par elle-même se composait d’un gros rouleau , elle était traversée dans son axe par un manche tenue de chaque côté par une main , ce rouleau du côté gauche
possédait une rainure dans laquelle passait la courroie élastique venant du plafond.
._ 267. Debout derrière le client le coiffeur tenait entre ses deux mains le gros rouleau composé de plusieurs rangées de brosses qui tournait et agissait sur la chevelure.
_ 268.On pouvait voir au plafond pendre plusieurs petites courroies , suivant le besoin le coiffeur prenait une courroie qu’il étirait pour y incorporait la brosse mécanique.
76 Oreille cachée |
77 Oreille cachée |
30 Brosse merveilleuse |
. 5. 5. Brosse à réservoir
_ 269. Monsieur Croisat , rue des archers n° 33 à Paris , inventait la brosse à réservoir , elle fut présenter à l’Exposition de 1839 et fut nommée la “ brosse merveilleuse ”.
_ 270. Descriptif de la brosse à réservoir. Brosse dont le manche était creux et pouvait donc contenir un liquide , le réservoir était en fer blanc , il possédait un petit robinet qui une fois ouvert permettait au liquide de s’échapper au milieu des poils de la brosse.
_ 271.La brosse à réservoir se présentait en plusieurs versions pour la coiffure , pour le lavage des dents , des ongles , pour la barbe , vu que chacunes contenait le cosmétique qui lui était propre.
_ 272. Pour l’hygiène du cuir chevelu , pour se nettoyer , éliminer les pellicules du cuir chevelu on remplissait le réservoir d’eau athénienne pour faire partir les mille pellicules qui étouffait les racines des cheveux et ternissait le lustre que la coiffure devait avoir.
134 Coiffure Renaissance |
32 Brosses à réservoir |
33 Brosses à réservoir |
_ 273. Pour lustrer et lisser la chevelure , on pouvait aussi mettre dans le manche de l’oléine qui était une huile qui se répandait dans la chevelure pendant la réalisation de la coiffure.
_ 274. En cours de coiffage grâce à la brosse à réservoir le coiffeur ne se salissait pas les mains.elle lui apportait l’avantage ne pas avoir à retourner prendre du cosmétique régulièrement ce qui lui faisait gagner du temps.
_ 275. La brosse à soies courtes permettait de se dispenser de l’emploi du démêloir, elle donnait du fion aux coiffures hommes. ( le fion , était ce qui était bien fait , qui était achevé ).
_ 276. Les soies courtes étaient implantées inclinées sur l’arrière, elles n’étaient pas droites , ce qui permettait quand on la passait dans la chevelure d’avoir les soies qui pénètraient vraiment à l’intérieur des cheveux.
_ 277. La brosse à réservoir contenant de la bandeauline était fort commode pour faire les rubans de cheveux.
_ 278. Monsieur Croisat explique “….. la coiffure terminée, je prends la brosse à réservoir pour lustrer et lisser mon arrière de coiffure je fais aller la clé pour que l’huile oléine sorte ”.
_ 279. En brosse a dents , elle se présentait en brosse fine , peu épaisse , le réservoir pouvait contenir de l’eau dentifrice ou l’eau du fumeur.
_ 280.Le prix de la brosse à dents garni de vermeil était de 72 francs , en argent de 60 francs , en ivoire de 42 francs , le manche en cristal avait une décoration sur le réservoir en forme d’une toile d’araignée , son prix était de 30 francs.
15 Ressorts buste |
29 Postiche , un tour |
78 Nuque |
_ 281. La brosse pour laver les ongles montée avec des soies raides et une tête en buffle était de 27 francs , le manche en cristal garni d’ivoire de 60 francs..
_ 282. La brosse blaireau pour savonner la barbe , elle accélérait le travail du barbifiage ( action de se raser ) , le réservoir contenaint le produit moussant dans son réservoir.
_ 283. La petite brosse en buffle pour les bandeaux de la coiffure , en pinceaux avec des poils en soie blanche.
_ 284. Vers 1840 il était proposé tout un choix de brosses en bois , en palissandre , en acajou ou en bois de citronnier naturel , sans vernis , ni peintures d’autres , en bois peint , en cristal , en étain , en os , manches en cristal garniture ivoire , un manche en métal avec décor à filets , l’extérieur était en tout semblable à celles ordinaires.
_ 285. Le réservoir pouvait contenir de l’eau athénienne , de l’oléine , de la gelée brillantine , de l’huile philotrique liquide , de la crème d’amande liquide , de la bandeauline , de l’eau dentifrice ou l’eau du fumeur.
_ 286 Dessin.
A , brosse peigne , brosse ayant les soies courtes qui dispensait du démêloir pour donner du fion à la coiffure , cette brosse à réservoir contenait de l’oléine , qui se répandait dans la chevelure pendant le coiffage sans avoir à se salir les mains.
B , brosse à dents avec un manche en cristal couvert d’une toile argentée , manche réservoir qui contenait de l’eau dentifrice ou celle des fumeurs.
C , brosse à ongles , à soies raide pour le lavage des ongles le savon se trouvait enfermé dans le manche.
Le même système s’utilisait pour les pinceaux.
D , E , pinceau à barbe en soie ou pinceau blaireau à poils raides , il contenait le savon pour faire le savonnage de la barbe.
36 Bustes tirés du livre de Monsieur Croisat |
212 Nuque ornement |
213 Nuque ornement |
214 Nuque ornement |
. 6. DIVERS
. 6. 1. Pommade
_ 287. Il était possible pour les coiffeurs qui connaissaient les formules et les dosages de fabriquer divers produits voici quelques recettes. Je donne que quelques formules car elles sont trop nombreuses.
_ 288. La plus indispensable était la pommade car elle était utilisé autant pour la coiffure hommes que femmes. La mode pour homme était d’avoir le sommet de la tête plaqué , lissé , aucun désordre , la pommade remédier aux cheveux récalcitrants. Pour la coiffure femmes les chignons , les coques , les bandeaux devaient se tenir avec ordre et la aussi la pommade réglait le problème.
_ 289. Matières premières pour faire les corps de pommade , faire fondre du suif de boeuf , de mouton , de porc , après différentes opérations d’écumage , de refroidissement , de tamisage on obtenait une graisse plus ou moins fine.
_ 290. Il y a deux sortes de pommade , une pommade forte qui était un mélange de suif de boeuf et de mouton , et une légère a base de suif de boeuf et de porc.
_ 291 La pommade commune était de la panne de boeuf avec de l’essence de citron et du rocou. La pommade fine , corps de boeuf , pommade de provence , beurre de cacao.La pommade anti-alopécique de Dupuytren, poudre de cantharides , alcool , axonge
_ 292. Pommade anti-alopécique du docteur Schneider, suc de citron , extrait de quinquina , moelle de boeuf , teinture de cantharides , huile de cèdre , huile de bergamotes. La pommade pour rafraîchir la peau , graisse de veau , beurre de cacao , blanc de baleine , huile d’amandes douces , rouge végétal , parfum à la rose
_293. La pommade pouvait être parfumée suivant les désirs , il suffisait de rajouter divers extraits de parfums , on pouvait aussi les colorer , en rose , par de la poudre rose végétale , en couleur or , c’est du terraméria , du curcuma , de l’huile d’amande douce , en couleur vanille , de l’or canette du terraméria de la poudre de vanille , en couleur rhum , c’est à dire foncé du rocco broyé.
_ 294. Le philocome est une préparation grasse composée de graisse de porc “ de l’axonge , ou saindoux “ et d’huile d’oeillette avec des graines de pavot noir. Philocome de première qualité , “ huile super fine ” beurre de cacao , blanc de baleine , huile d’olive , essence de portugal du rocou.
Philocome ordinaire , graisse de porc , essence du portugal , jaune de chrome , huile d’amandes douces.
_ 295. Moelle de boeuf au rhum , moelle de boeuf épurée , rhum de la jamaïque , rocou. Moelle de boeuf au quinquina , moelle de boeuf , poudre de quinquina , essence de girofle.
182 Coiffure Renaissance |
275 Coiffure Renaissance |
277 Coiffure Renaissance |
_ 296. Eau athénienne , pour dégraisser les cheveux et enlever les pellicules , esprit de vin à 33 degrés , eau distillée , essence du portugal , essenc de girofle , néroli , extrait d’ambre , coloris caramel , deux jaunes d’oeuf.
_ 297.Eau de cologne superfine , essence de bergamote , de citron , de portugal , néroli , extrait de jasmin , de benjoin , eau de fleur d’oranger , esprit de vin , quelques gouttes d’ambre et de musc.
Eau de cologne , extrait de lavande , de portugal , teinture de benjoin , esprit de vin , eau distillée.
Eau de vie lavande ambrée , essence de bergamote , de citron , essence de lavande fine , teinture benjoin , extrait d’ambre , extrait de musc , teinture de maréchal , esprit de vin.
Eau de vie de lavande ordinaire , essence de lavande , de benjoin , de bergamote
de citron , esprit de vin , eau distillée.
_ 298. Gelée brillantine pour lisser les cheveux , pépins de coing , eau filtrée.
_ 299. Bandoline transparente ne desséchant pas les cheveux , mousse perlée , eau filtrée , alun , portugal , infusion de pépins de coings.
Bandoline commune pour lisser les cheveux , graine de lin , eau filtrée.
_ 300.Essence de savon pour la barbe , décoction de guimauve , savon de marseille , esprit de vin , potasse perlasse.
_ 301.Crème d’amande pour la barbe et les mains , graisse de porc , lessive de potasse
_ 302. Cold cream , crème froide pour apaiser le feu du rasoir , cire vierge , blanc de baleine , huile d’amandes douces , eau de rose.
118 Chapeau |
119 Chapeau |
120 Chapeau |
239 Nuque |
240 Nuque |
241 Nuque |
. 6. 2. Bandoline
_ 303. En 1832 , début de la vente dans le commerce de la bandoline , elle fut admirée à l’exposition de 1834.
_ 304. La bandoline était une pommade visqueuse aromatisée , plus ou moins épaisse , une sorte de colle naturelle pour lisser les cheveux , les encoller, elle servait autant pour les femmes que pour les hommes.
_ 305 ; Elle était à base de pépins de coing ou de gélatine grenée , de graine de lin , de mousse , que l’on pouvait colorer. La bandoline jouait un grand rôle dans la coiffure Au coiffage elle s’appliquait sur les cheveux , les encollait pour en faire des rubans de cheveux qui servait à entourer les bourrelets , pour former les rubans des coques les cheveux donnaient l’aspect mouillés mais rigide.
_ 306. Une méthode , on crêpait les cheveux par dessous et on les mouillait par dessus , ou pour les coques lisses sans être crêpées , elles étaient mouillées avec la bandoline à l’intérieur et à l’extérieur , elle était appliquée à la brosse à ongle ou avec une éponge.
_ 307.” …..Il coiffait avec la brosse mécanique parce que la bandoline ainsi étendue s’introduit jusque sur le cuir chevelu et le bandeau pour grand qu’il soit tient admirablement ”.
127 Nuque |
128 Nuque |
129 Nuque |
. 6. 3. Oléine
_ 308. L’oléine est une huile mi-concrète , “ peu huileuse “ , brillante , qui remplaçait le philocome et l’huile antique qui étaient deux huiles très huileuse. Elle était versé dans le réservoir des différentes brosses merveilleuses.
_ 309.Les enfants étaient peignés , brossés , souvent même lustrés avec de la couenne de lard ou à l’eau savonneuse.
130 Coiffure Girafe |
131 Coiffure Renaissance |
132 Coiffure Renaissance |
. 6. 4. Poudre
_ 310. Dans le passé il fallait manier le soufflet et la houppe de volée avec de la poudre blanche ou blonde , il y avait de la mauvaise poudre de fécule de pomme de terre.
_ 311. La poudre à poudrer , c’était de l’amidon le plus blanc , plus du bois vermoulu , des os desséchés ou brûlés jusqu’à blancheur puis on la parfumait souvent avec de l’iris. Le travail se faisait souvent en été car il était plus facile de les pilées aussi fin que possible.
_ 312. La poudre avait des vertus car elle conserver les cheveux , régénérer les cheveux nourricer leur racine , parfumait la tête , on lui donnait encore la propriété d’égayer l’imagination et de fortifier la mémoire.
_ 313. On pouvait donner aux poudres la couleur que l’on souhaitait , il suffisait d’ajouter les produits de différentes couleurs , pour la réalisation de la poudre blanche il fallait de l’amidon d’iris , douze os de seiche , une poignée d’os de boeuf et de mouton , broyez et passez à travers un tamis bien fin.Pour la poudre grise c’était la même que la blanche auquel il fallait ajouter du charbon de bois bien blanc. Pour la poudre blonde , Il fallait ajouter un peu d’ocre jaune , plus un grand nombre de formules très variés.
_ 314. Poudre parfumée , ajoutez un parfum de votre choix , de l’iris de Florence , des roses sèches , du santal citrin , des clous de girofle , de l’écorce de citron , du benjoin , du jasmin , des grains de musc ou de civette , plus un grand nombre de formules très variés.
_ 315. Poudre pour conserver les cheveux , il existait un bon nombre de formule , chacune facilitait la régénération des cheveux. Plusieurs sortes de poudre , blanche , grise , parfumée , de chypre , de fèves , de jasmin ,.
_ 316. En maniant la poudre on en avait plein le gosier.
289 Tresse |
290 Tresse |
34 Tableaux |
200 Coiffure Girafe |
201 Coiffure Girafe |
202 Coiffure Girafe |
. 6. 5. Rides
_ 317. ” ……Formule pour enlever les rides , faites rougir une pelle , jeter par-dessus de la poudre de myrrhe , recevez-en la fumée sur le visage en vous couvrant la tête d’une serviette , réitérer trois fois ce procédé , ensuite faites chauffer de nouveau la pelle puis l’arroser de vin blanc dont vous aurez rempli votre bouche , vous en recevrez la vapeur sur votre visage , réitérer trois fois , ce procédé chaque matin pendant huit jours et votre peau devient unie comme à vos quinze ans “.
197 Coiffure Girafe |
198 Coiffure Girafe |
199 Coiffure Girafe |
. 6. 6. Ouvrages en cheveux
_ 318. Certains coiffeurs c’étaient diversifiés en se spécialisant dans la réalisation de différents ouvrages en cheveux , il y avait des ouvrages par tressage et d’autres
pour la réalisation de tableaux allégoriques.
_ 319. Le travail se faisait à la commande , du sur mesure , on apportait au coiffeur une mèche de cheveux et l’on passait commande d’un travail très précis.
_ 320. Les ouvrages étaient réalisés avec les cheveux d’une personne aimée que
milles sentiments agitaient le coeur , un mari , un pauvre soldat partit en pays lointain , une mère épleurée d’un enfant perdu , un mort , les cheveux restaient les seules consolations d’un souvenir. L‘artiste en cheveux ne devait pas trahir la confiance de la personne qui apportait les cheveux , la mèche était trop précieuse.
_ 321. Certains coiffeurs remplaçaient les cheveux apportés par des cheveux étrangers
c’était un véritable crime , cette pratique de substitution , trop coutumière était une angoisse pour la famille , le doute pouvait s’installer sur la mèche précieuse et aimée , car certains coiffeurs ayant trop de commande et ne voulant pas refuser la commande donnait le travail à d’autres artisans sans l’avouer
_ 322. Pour ceux qui se spécialisaient dans l’art du tressage des cheveux , il était possible de réaliser plusieurs sortes de tressages aboutissant soit à des chaînes de montre , boucles oreilles , boules de collier , bourse , ceinture , bracelet , pendants d’oreilles , tresse ronde à mailles de tricot , tresse serpent , tresse ronde tête d’épingle avec une grosse boule au bout , tresse carrée , tresse plate , tresse ronde , tresse carrée à anneaux élastique , tresse plate a maille à jour sur le côté , tresse plate cannelé , tresse a cable , cordon lisse.
_ 323. Pour les tressage il fallait des cheveux longs ce qui n’était pas nécessaire pour les autre formes d’ouvrages.
_ 324. Le travail était apparenté aux dentellières du Puy-en-Velay , il fallait de la technique , de la patience , travail long , délicat , il se réalisait au fuseau , chaque fuseau était chargée de plusieurs cheveux , 8 , 10 , 12, 15 cheveux , suivant l’importance du tressage il pouvait y avoir de 24 , 26 , 48 , 60 fuseaux , ceux-ci
étaient toujours par paire , un à chaque bout de la mèche.
_ 325. La réalisation se faisait soit sur un métier à tisser à entailles , ou sur un métier carré garni d’un poids de tirage , ou d’une jatte à tresser en remontant ou un tambour simple ou à 3 pieds.
_ 326.Pour certains coiffeurs c’étaient un autre type de réalisation qui n’était pas du tressage mais la réalisation de tableaux , de paysages , de bouquets de fleurs , de feuilles , de broches , de nature mortes , de tombeaux , de chiffres , de lettres , de rubans , réalisation tout à fait différente autant dans la finalité et dans la façon de les réaliser.
_ 327. Pour la réalisation de tableaux , les cheveux n’avaient pas besoin d’être long , car les cheveux étaient coupés à différentes longueurs , certains coupés très petits , les longueurs variaient en fonction du travail à réaliser
_ 328. Les morceaux de cheveux de différentes longueurs étaient assemblés de façon très précise , le support pouvait être une plaque d’ivoire , d’ivoirine ou du verre peint en blanc
_ 329. Autres explications voir le site , Coiffures historiques , Marie Antoinette
165 Nuque |
192 Nuque |
193 Nuque |
210 Nuque |
191 Coiffure Galatée |
235 Coiffure Girafe |
. 6. 7. Nom des coiffeurs
_ 330. Coiffeurs de renom ayant participés à la réalisation des coiffures pendant toute la période de l’Académie.
Armand Paris/ Albin.
Brun , Grenoble / Bonivard , Alger / Bouchereau , Paris / Bejot , Dax / Bonniviat. Clermont / Baudin Paris /Baidin / Bull Liége / Buss.
Clinbisski , Passy / Chagot , Paris / Couthon , Paris /Casenave Paris /Chalmin Rouen / Codemus Paris / Cartier.
Diot ,Versailles / Delvalés , Paris / Duplan , Paris / Daragon , Paris / Dantan /
Emery.
Farge-andrieu , Saint Pétersbourg / Fournet , Moulins / Fabre , Rhodes / Fournier Paris / Fauvel , Rouen / Fournier , Paris / Frédéric , Paris.
Goupy , Grenoble / Garrigue , Rodez / Gaudereau , Paris / Galabert , Paris / Gallet Paris / Ghys , Paris / Guillaume , Paris.
Hergoux , dunkerque / Hyppolite.
Jardinière , Rome.
Laurent , Avignon / Lesprit , Paris / Lemoine , Caen / Laune , Avignon / Laporte. Paris / Lefévre , Paris / Largeau , Tours / Labaye , Versailles.
Michel , Marseille / Michalon , Paris / Mory , Abbeville.
Nougaret , Lyon / Naudin , Paris.
Olivier , Paris / Olivier , Moscou.
Pauvert , Marseille / Plaisir , Paris / Perrin , Marseille / Puget , Paris / Pinçon / Phybyky , Varsovie / Piedfort , Boulogne.
Roméo , Tours / Rom , Wurtzbourg / Rouleau , Poitiers / Rouzier , Nevers / Rey , Paris / Romand , Paris.
Seguy , Paris / Sérane , Montpellier / Stanislas , Paris / Saladin , Paris / Surlane , Dax / Seguin , Avignon / Simon , Blois / Souchard , Paris / Seranne , Montpellier.
Tiffon , Valence / Testu , Bordeaux / Teissier , Amsterdam.
Vanderreyden , Francfort / Victor le Nègre , Paris.
Jasmin , coiffeur poète.
Les perruquiers , Aubril Girard , Marchézeau.
203 Coiffure Girafe |
204 Coiffure Girafe |
205 Coiffure Girafe |
. 7. Epilogue
Le Napoléon de la coiffure.
Monsieur Croisat.
_ 331. Je me suis permis de vous rapporter les idées , les façons de voir le métier , les divers formes des coiffures pendant la période 1830 à 1840 , elles n’ont pas toutes été exécutées par Monsieur Croisat mais avec l’aide d’un grand nombre de coiffeurs de l’Académie..
_ 332. Suivant ma compréhension des textes , mon interprétation de ses écrits j’ai fait des erreurs que Monsieur Croisat dans sa tombe veuille bien me pardonner.
_ 333. Ce travail m’a fait connaître un personnage soucieux de ses confrères mais aussi ouvert à tous les autres métiers de la mode.
_ 334. Monsieur Croisat a été certainement inspiré par les idées et les actions du coiffeur Legros de l’époque de Louis XVI , le sieur Legros.
_ Voir site “ Coiffures historiques , Coiffures de Marie Antoinette “.
_ 335. Que Monsieur Croisat ait proposé l’étude de bonnes ou de moins bonnes choses peut être , mais il a surtout eu le mérite de vouloir élever les coiffeurs , les éduquer , qu’ils deviennent plus grand dans le rang social , que la coiffure leurs rapportent davantage financièrement et culturellement.
_ 336. Il a peut être pensé à lui à sa gloire en voulant diriger les autres suivant ses idées mais il a agi pour faire grandir les autres , par ses livres , son académie , les échanges entre les coiffeurs.
Monsieur Croisat était un Maître de la coiffure.
133 Coiffure Renaissance |
e |
24 support peigne diaphane |
“ e bello doppo il morire vivere anchora “
Il est beau de continuer à vivre après sa mort.
_. Bibliographie.
_ Méthode de coiffure par Croisat 1832
_ Supplément à la méthode de coiffure , tome 1 et 2 , 1832
_ Les cent-un coiffeurs de tous les pays , Année 1, 1837 , Année 2, 1838 , Année 3, 1839 , Année 4 ,1840 , Année 5 1841. BnF , Hachette livre.