Barbier Perruquier

Je n’affirme rien ce n’est qu’un recueil de documents.
Je laisse à chaque lecteur le soin de faire la part du certain et du vraisemblable.

Certains textes sont incomplets car ils sont la suite ou le complément de la première partie du Manuel Histoires de Coiffures.

Survol rapide du métier de Barbier Perruquier et de la Perruque Hommes et Femmes.

Historique du métier de Barbier Perruquier.

1) En 1654 le Roi Louis XIV crée 40 charges de barbiers perruquiers pour faire rentrer de l’argent au profit du trésor et pour suivre la cour.

2) En 1656 création par un édit du mois de Décembre d’une Corporation de 200 Maîtres Barbiers Perruquiers.

3) En mars 1673 au mois de Décembre création de la communauté de barbiers perruquiers ètuvistes.

4) En 1700 on compte à Paris 610 charges de maîtres barbiers perruquiers ètuvistes.
En 1719, 700 membres.
En 1772, l’achat du privilège coûtait de 3000 à 6500 livres.
En 1780, 900 membres.

5) Au XVII siècle la Corporation est l’une des plus riches professions de Paris et fait partie des métiers Honorable de Première classe a haute qualification, le métier de barbier perruquier était très prospère, il jouissait de grands privilèges.

6) La Confrérie fut dédié à Saint Louis.

Conflit entre le métier de barbier perruquier et celui de coiffeur.

Les Coeffeurs des dames de Paris. 1769.

7) Début du mot coeffeur vers 1650.

8) Les coeffeurs font de la concurrence aux barbiers perruquiers car à cette époque le coeffeur prend de plus en plus d’importance pour le coiffage de la chevelure des dames.

9) Les barbiers perruquiers y voient une perte de pouvoir ainsi qu’une perte financière et atteinte un procès aux coeffeurs pour leur interdire de coeffer les dames.

10) Le conflit porte sur « qui peut coiffer les dames »

11) Les barbiers perruquiers confectionnent et coiffent des perruques mais presque toute leur production est pour les hommes.

12) Les coeffeurs reconnaissent le droit aux barbiers perruquiers de coiffer et de faire la barbe aux hommes mais ils estiment qu’ils n’ont pas les compétences de faire le coiffage des dames.

13) Les coeffeurs estiment que les barbiers perruquiers ne sont pas des coeffeurs et qu’ils n’ont pas les compétences pour coiffer une dame.

(Les Maîtres Barbiers Perruquiers sont accoutumés à travailler sur des têtes de bois et font partis des arts mécaniques).

(Les coeffeurs font partis des arts libéraux.
L’art de la coeffure des dames est donc un art qui tient au génie et par conséquent un art libéral et libre.
Pour pratiquer le métier de coeffeur, coeffeuse il faut de la maîtrise, du goût, de la création).

(Le perruquier travail avec les cheveux, le coiffeur sur des cheveux).

(Le barbier perruquier fait des ouvrages en cheveux tel que perruques, boucles factices, le perruquier vend sa matière son ouvrage).

(Le coeffeur ne vend que ses services, la matière sur laquelle il travail n’est pas a lui).

(Ils ont des connaissances pour mettre en forme les cheveux naturels, leur donner une modification élégante et agréable).

(Car il convient de concilier avec le ton de la chair avec la
couleur sous laquelle l’accommodage doit être présenté
car l’accommodage varie en raison de situation différente).

(L’éclat trop vif de la blonde sera modérer par la couleur cendré dont nous revêtirons les cheveux).

(L’art de coiffer la prude, d’afficher la coquette, de faire de la mère la sœur aînée de sa fille).

(Une tête sortant de nos mains est tantôt celle d’une divinité, d’une héroïne, tantôt celle d’une simple bergère tantôt les cheveux serpentants et entrelacés des furies)(Mythologie).

(C’est a nous coeffeurs qu’appartient la disposition des diamants, des croissants avantageusement placés, des sultanes, des aigrettes).

(Le coeffeur d’une femme est le premier officier de sa toilette, il la trouve sortant des bras du repos, les yeux encore a demi fermés).

(Les arts utiles ont amené la richesse, les richesses ont produit le luxe, le luxe a donné naissance aux arts frivoles, tel est le cours des choses, il faut prendre le siècle dans l’état ou il est, c’est au ton des mœurs actuelles que nous devons notre existence)

14) Le verdict du tribunal, les juges attribuèrent aux coeffeurs le droit de coiffer les dames.

Le métier de perruquier.

15) Ce sont les Rois qui les premiers mirent la perruque à la mode.

16) De Louis XIII a Louis XVI ce fut pour le métier de barbier perruquier la période faste, riche, celle des Rois, mais la fin du règne de Louis XVI vit le début de son déclin.

17) Suivant le Roi, les perruques eurent une mode avec des variantes dans tous les domaines, longueurs, épaisseurs, volume, forme de coiffure, mais aussi du milieu social, du métier, car beaucoup de choses étaient codifiées.

Les quatre Rois.

Louis XIII 1610 1643.

18) Ce Roi ayant perdu ses cheveux avant l’age de 30 ans, il opta pour la perruque vers 1629.

19) Il aimait la coiffure de sa perruque aux cheveux longs et de couleur noir.

20) C’est à partir de Louis XIII que la perruque prit son essor pour les coiffures masculines.

21) Les perruques étaient en grande partie destinées aux hommes.

Louis XIV.1643 1715.

22) Le Roi Louis XIV quand il était jeune portait les cheveux assez longs, sa couleur naturelle était blond foncé.

23) (Le Roi commença à porter perruque à la suite de la maladie qui avait retenu le jeune Roi à Calais pendant tout le mois de juillet 1658 et au cours de laquelle ses cheveux avaient dû être coupés).

24) Au début du règne de Louis XIV la perruque était autorisée seulement à la haute noblesse.

25) Les ecclésiastiques acceptent le port de la perruque vers 1660.

26) Au début les perruques étaient de formes et de dimensions imposantes.

27) Vers 1672 porter une perruque complète, sur des cheveux vifs, oblige à se raser la tête.

28) En 1680 les perruques prirent des proportions considérables en volume, et en boucles.

29) La perruque a bourse de taffetas enfermait les cheveux du bas de la nuque a l’intérieur de la bourse.

30) La perruque In folio, la plus grande, est la perruque d’apparat du Roi elle avait entre quatre et cinq pouces de hauteur (soit entre 10 et 12cm) dressée en deux hautes pointes sur le sommet de la tête, a boucles étagées retombant sur les épaules et dans le dos, elle était très lourde, très volumineuse et de couleur châtain, le Roi la portait sur la tête rasée.

31) Pour le Roi Binet a fait cette perruque qui coûtait 3000 écus et pesait plus de 1kg.

32) C’est sous son règne que l’on porta les perruques d’une longueur démesurée pesant plusieurs livres et qui coûtait jusqu’à mille écus.

33) Les hommes avaient deux sortes de perruques, la première de forme très haute sur la tête et très basse sur les épaules et sur le haut du dos, toute bouclée.
La deuxième perruque était courte, que l’homme portait dans le privé.

34) Le lever du Roi, le matin le Barbier lui ôte le bonnet de nuit le coiffe puis lui passe sa perruque de lever moins importante plus courte, plus légère que les autres qu’il porte dans la journée, le Roi choisi 4 perruques pour sa journée, on le rase tous les 2 jours avant de le préparer pour l’habiller.

35) Au début du règne le courtisan a sa coiffure en cheveux, a la fin du règne il a sa coiffure en perruque

36) A Versailles il y a le cabinet des perruques

Louis XV.1715 1774.

37) Du temps de sa jeunesse Louis XV a une coiffure a la mode Louis XIV.

38) Après la mort de Louis XIV les perruques imposantes hautes
volumineuses et lourdes disparaissent, avec le changement de
Roi la mode change complètement, de forme, de volume,
maintenant elle est petite, plus légère, elle dégage le front et les tempes, la coiffure se couvre de poudre d’amidon.

39) Tout l’art du barbier perruquier ou du valet est de savoir
quelques fois associer les cheveux a ceux de la perruque et des marteaux des côtés.

40) Pour ceux de la cour il est de bon ton de posséder plusieurs perruques, chacune suivant les circonstances.

41) Comme toutes les perruques sont blanches, elles sont recouvertes de poudre de couleur souvent blanche cela donne a toute la cour un âge avancé.

42) La perruque courte pratique fut adoptée de suite par un très grand nombre d’hommes.

43) Fin Louis XV la perruque est devenue quelque chose de banal.

Louis XVI.1774 1792.

44) Même coiffure que sous Louis XV notamment la perruque a bourse et le catogan de nuque.

45) En 1775 les ailes de pigeon, sont de très grosses boucles volumineuses placées au dessus des oreilles.

46) Cette époque voit vers le milieu du règne le début de la diminution du port de la perruque.

47) Insensiblement avec la diminution du port des perruques et
de la venue des cheveux naturels on trouve des coiffures de toutes les couleurs du cheveu blanc poudré aux cheveux châtain, toute la gamme des couleurs.

48) On peut voir un plus grand nombre de perruques avec la nuque très longue coiffée simplement tombante et lisse.

49) Après la Révolution le déclin de la perruque est vraiment visible.

Fabrication d’une perruque.

50) Le travail se fait à la chandelle, la journée commence a 5 heures et se termine a 20 heures.

51) Le barbier perruquier confectionne, réalise la perruque et c’est lui aussi qui fait la coiffure homme.

52) Entre Louis XIII et Louis XVI la perruque subit une évolution de fabrication, les barbiers perruquiers modernisent leur façon de concevoir leurs perruques.

53) Vers 1660, au lieu de coudre les cheveux sur une calotte comme sous le règne de Louis XIII, ils furent attachés, noués a travers une toile fine, un canevas ou tulle.

54) Monsieur Quentin barbier perruquier réalise l’art de tresser les cheveux sur 3 fils et de coudre ces tresses sur une coiffe pour en faire une chevelure entière, l’ensemble des tresses est appelé (Réseau).

55) Les tresses de cheveux servent à faire les perruques pour hommes.

56) Monsieur Ervais barbier perruquier, est l’inventeur du crêpé.
Ce n’est pas l’action de faire du crêpage, c’est l’action de donner une frisure permanente aux cheveux.

57) Afin de garder leurs frisures les cheveux sont enroulés sur des petits bigoudis (les bilboquets) puis bouillis, étuvés, pendant un certain temps, puis on les passe dans le four du boulanger pour les cuire et qu’ils gardent une frisure permanente.

58) Pour cette opération les barbiers perruquiers devaient payer un droit au Roi par un arrêt du Conseil d’Etat du 20 juin 1702, et le boulanger devait tenir un registre pour chaque quantité de cheveux apportés à cuire.

59) Autre taxe ( toutes les perruques faites dans notre royaume seront marquées, les perruquiers seront obliger de prendre autant de coéffes marquées qu’ils feront de perruques).

60) Monsieur BINET barbier perruquier a donné son nom a la perruque la Binette elle coûtait 3000 écus et pesait plus de 1 kilo, elle a eu un énorme succès, d’où l’expression avoir une drôle de Binette.

61) Dans les campagnes il y a des maîtres barbiers perruquiers qui fabriquent pour les barbiers perruquiers de la ville.

62) Le temps passant elle devint de plus en plus disponible, accessible de prix plus réduit, la fourchette de prix variait pour la moins chère à 12 livres et la plus chère a 35 livres.

Barbiers Perruquiers en Neuf et en Vieux.

63) Il y avait des barbiers perruquiers en neuf, enseigne a bassin bleu surmonté d’une crinière flottante c’était la corporation la plus riche, ils concevaient, réalisaient en totalité la perruque, c’était du travail sur mesure.

64) Les barbiers perruquiers en vieux rachètent des perruques usées qui une fois recousues, réimplantées, remises en forme se revendent a prix réduit.

65) Texte de l’époque (méfiez vous des perruquiers en vieux ceux
qui rafistolent les perruques anciennes les raccommodent, rapiècent, rajoutent des cheveux en y insérant du crin, et de nouvelles boucles, ces perruques sont d’abord appréciées par la vermine).

66) Sur l’Encyclopédie Diderot d’ Alembert on peut voir la boutique d’un barbier perruquier.
Un ouvrier fait la barbe.
Un autre accommode une perruque.
Un autre monte une perruque.
Un apprenti fait chauffer les fers.
Un autre ôte la poudre de dessus le visage d’une personne.

67) Les boutiques des barbiers perruquiers sont très nombreuses.
Elles sont en général sales car la poudre dont ils font un usage immodéré recouvre les fenêtres et le plancher, on y trouve à la vente des savons, des pommades, de l’opiat, des bouquets de senteur.

68) Certaines enseignes indiquaient (perruquier, coeffeur de dames, perruques sur mesure).

Perruques en vieux
Hygiène.

69) Certains hommes se font raser la tête (voir le rasage) car
sous la perruque la chevelure n’a pas d’utilité, elle peut même gênée, elle est aussi écrasée, collée.

70) La perruque apporte des inconvénients de poids car elle est lourde et aussi de chaleur elle tient très chaud a la tête, chaleur transpiration, secrétions sébacée, propreté réduite, amène de gros problèmes d’hygiène, des migraines, des odeurs, de la vermine, du prurit, elle était malsaine et apportait même des vertiges.

Le commerce des cheveux.

71) Le commerce des cheveux fait l’objet de transactions importantes les barbiers perruquiers ont besoin de grandes quantité de cheveux pour réaliser leurs perruques.

72) Dans les provinces il y avait des Coupeurs de Cheveux qui parcourent les campagnes, on les trouve sur les marchés, les foires, les pardons, ils achètent les cheveux, la femme se laisse couper les cheveux en échange d’une somme, de rubans, de châles, de mouchoirs, de bijoux, de colifichets.

73) Ils achetaient aussi a moindre prix les cheveux récupérer dans les démêlure.
74) Les cheveux bruts sont ensuite travaillés, mis en paquets, et subissent différentes opérations pour pouvoir être employés à la confection des perruques.

75) Entre autre le nettoyage des cheveux, l’élimination des lentes, la classification par couleur.

76) Pour certaines perruques en vieux il était ajouté certains poils d’animaux comme du crin de cheval, de veau ou de génisse.

Couleur des cheveux.

77) Sous Louis XIII les perruques étaient réalisées avec des cheveux de couleur sombre, presque noire.

78) Vers 1690 les perruques sont de couleur moins foncée.

79) Après la mode des cheveux foncé, arrive la mode des chevelures blanches, la couleur claire, blanche est donnée par l’application de la poudre.

80) Avec Louis XV les perruques furent souvent de couleur claire, blanche.

81) On poudré les cheveux pour les rendre blanc, mais il était plus facile de rendre blanc des cheveux de couleur naturel clair que des cheveux foncé.

82) Les cheveux de couleur claire se vendent plus cher que les cheveux foncés, les cheveux sont donc blanchis le plus possible au soleil avant d’être vendu.

83) Les perruquiers déterminent plusieurs couleurs de cheveux, (il y a les cheveux blancs a fond jaune, le blanc d’Agathe, le blanc perlé, le blanc de lait.
Le châtain pur, le châtain clair, le châtain brun.
Le noir plein, le petit noir, le noir jais).

84) La perruque de couleur blond cendré est la plus chère, elle valait 10 fois plus qu’une perruque de couleur châtain, 500grammes de cheveux châtain valait 150livres.

Aspect. Détails d’une coiffure.

85) Sous Louis XIV c’était des vraies crinières de lion, elle était très encombrante, envahissante.

86) Vers1690, le Roi met a la mode les perruques aux immenses crinières in folio et descendait en trois parties, une grande bande dans le dos et deux plus petite de chaque coté de du cou.

87) Sous Louis XV et Louis XVI l’aspect est plus normal, de volume réduit fait de boucles empesées, mais surtout recouverte de poudre, genre casque.

88) Le port de la perruque était très visible, vu la forme de la coiffure, sa densité, sa couleur blanche et personne ne se moque de cette mode.

89) La bordure frontale, la bordure que l’on cache le plus possible actuellement n’était pas un problème à cette époque.

90) Un homme âgé n’avait pas de calvitie il était au contraire très chevelu, de couleur foncé et avec des cheveux de belle qualité soyeux et bouclés, a cette époque il n’y avait pas de chauve dans les classes aisées.

91) Sous Louis XV et XVI le sommet de tête s’appelle le Toupet, il est toujours coiffé sur l’arrière.

92) Ce qui varie c’est le coiffage des cotés, les marteaux, sont en nombre, en grosseurs et en dispositions différentes.

93) Sur les cotés les marteaux sont coiffés dans un sens soit horizontal, soit en biais, soit vertical.

94) Suivant leur longueur les marteaux au dessus de oreilles peuvent être en plusieurs morceaux.

95) Les marteaux continus qui font le tour de la tête, sont appelés des Rouleaux.

96) On peut voir sur le côté soit l’oreille complètement dégagée soit cachée mais le plus souvent a moitié couverte.

97) On peu voir certaines nuques très longues avec des cheveux lisses et raides sans attache il y a juste la pointe des cheveux qui retournent.

98) On voit aussi des catogans dont le bout des cheveux est remonté et noué par un ruban ou un lacet remonté en postillon sur le bas de nuque vers l’implantation.

99) L’homme en perruque a dans la nuque certaine fois une queue qui prend le nom de Queue de Veau, elle est souvent en crin.

100) Dans la nuque les cheveux peuvent être attaché en Queue avec des rubans ils sont tortillés très serrés, soit en Bichon ou noués d’un ruban avec une boucle.

101) Certaines perruques n’ont pas de cheveux longs dans la nuque les cheveux sont mi-long et la nuque est coiffée en Rouleaux sur plusieurs rangs en accord avec les cotés.

102) Pour les perruques hommes, les boucles en tire bouchon sont toujours en postiche et en crin.

103) L’ornement appelé Bourse que l’homme porte sur la nuque a 17cm de haut et 13cm de large, rosette compris.

104) Le nom Perruque vient du grec(purrhichos) qui veut dire fauve jaune parce que les premières perruques étaient de couleur jaune c’est-à-dire des cheveux blonds, couleur très estimée des anciens Romains.

Diffusion de la perruque.

105) 1200 barbiers perruquiers emploient 10000 garçons.

106) Certains hommes qui étaient en cheveux faisaient partie des originaux, des excentriques.

107) L’Etiquette exigée formellement lors de la présentation au Roi de porter une perruque.

Statut social de ceux qui portent la perruque.

108) Du Roi, de la cour, des nobles ou de certaines professions tous portait la perruque, mais aussi certains de leurs subordonnés.

109) Le moindre laquais pouvait porter la perruque de par son emploi, son embauche chez un maître lui la fournissait et lui imposait.

110) Le port de la perruque donnait a l’homme une distance vis a vis des autres hommes, du peuple, elle apportait une distance de pouvoir et renforçait le statut social.

111) La perruque d’un noble ou de son valet n’était pas la même .Il y avait de grandes différences de réalisation, de qualité de cheveux, etc.

112) Pour le noble la perruque était une pièce de précision, du sur mesure, qui tiendra compte de l’épaisseur des cheveux que son client possède encore.

113) Texte de l’époque (n’oubliez pas qu’une partie d’entre elle ne sied pas a votre condition vous passeriez pour un vulgaire commerçant).
Le Rasage.

114) L’importance du barbier dans la société rurale ancienne, était importante, c’est un peu le médecin du pauvre, il y a un barbier dans chaque village.

115) Le barbier ouvre, incise les abcès, les visages étaient souvent encombrés de boutons, rase, coupe les cheveux, tout cela avec le même outil.

116) On craignait que le barbier transmette des maladies de peau, car à qui et à quoi a servi le rasoir avant de couper la barbe ? c’était l’angoisse du rasage.

117) Vers 1770 conseils donnés pour l’Art du rasage.

118) Le barbier rasait les joues et la moustache mais il était conseillé pour le port de la perruque de raser le tour du front et les tempes pour avoir une netteté vis-à-vis de la perruque.

119) Pour les hommes pas encore chauves avec le port de la perruque, avoir la tête rasée était une nécessité, mais il est très difficile de se raser soi même la tête avec un rasoir couteau, c’était donc le travail du barbier de faire ce travail.

120) Avant de raser la tête il faut couper d’abord les cheveux le plus court possible pour faire le moins de mal au passage du rasoir.

121) De la nécessite de savonner la barbe avant la coupe.

122) Texte de 1770 (il utilisait le savon ou la savonnette, ou l’essence de savon).

123) Le mieux est l’essence de savon qui est a base d’huile aromatique. (il ne faut pas croire que se laver soit en quelque utilité à la chair où a la peau bien au contraire).

124) En 1789 le principal talent d’un coeffeur est la coupe des cheveux, celle-ci se conseille depuis la nouvelle lune jusqu’à la pleine lune soit 14 jours.

125) Le rôle des poux, il lave le sang de ses humeurs mauvaises, ce qui n’empêche pas d’épouiller les enfants, souvent le dimanche, mais on a soin de toujours en laisse quelques uns.

Chapeaux.

126) Le chapeau s’appelait aussi coiffure, couvre chef.

127) Le Roi porte le chapeau sur la tête, les autres hommes qui lui doivent le respect enlèvent leur chapeau et le porte sous le bras.

128) Lorsque que l’homme portait la perruque, par son augmentation de volume il fallait un chapeau avec une plus grande ouverture pour qu’il puisse rentrer sur la perruque.

129) L’usage des perruques fait du chapeau un accessoire superflu que le gentilhomme porte serré sous le bras, civilité oblige.

130) On se couvrait la tête aussi bien à la maison, a table, que pour sortir, on se découvrait qu’en présence des altesses royales.

Perruques femmes

131) Les perruques pour femmes étaient de couleur blonde, pour les personnes âgés c’étaient des perruques blanches,toutes les chevelures étaient recouverte de poudre blanche de telle sorte que toutes les jeunes femmes avaient un age avancé.

132) Depuis le 16 siècle rare sont les femmes qui se coiffent en cheveux.

133) Les crépons constituer d’étoupes, rebut de la filasse, de laine ou de crin, est fort lourd et occasionne des migraines

134) Texte, (…aucune tête humaine n’est en mesure de se coiffer à la mode avec ses seuls cheveux, force est de recourir aux postiches, aux mèches additionnelles proposées par les perruquiers).
(Aucune tête humaine n’est en mesure de se coiffer à la mode avec ses seuls cheveux, force est de recourir aux postiches, aux mèches additionnelles proposées par les perruquiers)

135) Les tresses de cheveux servent à faire des perruques et des coins de cheveux pour hommes, ainsi que des perruques, des tours et des boucles pour les femmes.

136) De multiples accessoires permettent d’échafauder toutes ces coiffures plus ou poins volumineuses demi perruques postiches boucles sur épingles catogans boudins pendants dessus de tête boucles de différentes

Le Tour.

137) Le Tour est un grand postiche, une bande longue et peu large de forme rectangulaire qui fait presque le tour de la tête il part de derrière une oreille a l’autre oreille en passant par la partie frontale, il s’attache dans le bas de la nuque sous les cheveux par deux liens. Louis XV

138) Ce Tour mêlée posé en bordure de visage imite la naissance naturelle des cheveux et permet de faire une coiffure présentable.

139) Ce Tour de cheveux est utile pour les femmes, elles sent servent pour suppléer, pour remédié a la rareté de leurs cheveux sur le devant de la tête et sur les tempes.

140) La coiffure femme demandée l’aide de plusieurs postiches en pièces séparées. Louis XVI.

141) Aucune tête humaine n’était en mesure de se coiffer à la mode avec ses seuls cheveux, force fut de recourir aux perruques ou aux mèches additionnelles

142) Pour la femme surtout dans cette période l’usage de la perruque, des postiches de toutes dimensions et de toutes formes fut largement utilisé et dans toutes les parties de la chevelure.