Ensemble de textes recopiés sur des lectures de divers auteurs.
Je laisse a chaque lecteur le soin de faire la part du certain et du vraisemblable car les recherches qu’il faut faire pour éclaircir certains points relatifs aux modes sont infiniment complexes, le chaos des modes se succédant.
1) Entre 1867 et 1877, période ou la chevelure est très longue avec beaucoup de volume surtout à l’arrière de la tête avec des mèches bouclées tombantes dans la nuque.
2) Dés la fin du deuxième Empire la coiffure s’élève, elle est plantée sur le haut de la tête.
3) Vers 1870, les coiffures sont identiques a celles du Second Empire mais en exagérant la hauteur et en abusant des faux cheveux afin d’augmenter le volume de la coiffure, les femmes portent en abondance les postiches.
4) Publicité de l’époque (Pour les femmes qui n’ont pas assez de cheveux la maison Camille fabrique des postiches invisibles dont le prix varie selon la dimension, le premier prix est à partir de 45francs)
5) Grande mode des faux cheveux il s’en vend 102 tonnes par an.
6) Apres 1871, les coiffures restent hautes.
7) Vers 1872, début de l’eau oxygénée pour éclaircir les cheveux, elle prend le nom de l’Eau de jouvence dorée.
8) Vers 1872, balbutiement de la pratique de l’ondulation au fer.
9) Vers 1873, les coiffures à la mode sont de deux formes opposées, soit un volume plat sur le dessus de la tête et des cheveux tombants volumineux dans la nuque, soit du volume au sommet de la tête et la nuque plate remontée.
10) Vers 1876, début de la colorations des cheveux avec des teintes foncé, châtain, brun.
11) Vers1877, il était impossible de se coiffer sans l’aide d’un ou deux postiches.
12) Vers1878, les cheveux souvent nattés couronnent la tête, les anglaises tombent sur les épaules, la coiffure est travaillée en deux masses de cheveux, une sur la tête et l’autre en arrière en longues anglaises.
13) À partir de 1880, l’accès économique des classes pauvres aux postiches poussa les classes aisées a simplifiée leurs coiffures.
14) Vers 1880, plusieurs coiffeurs font évoluer le travail au fer, Marcel Gratteau innove une manière de faire une vague ondulée, l’Ondulation, ce cran vagué et réalisé au fer et au peigne.
15) Avant les deux tiges du fer étaient rondes, avec l’évolution c’est maintenant un fer a tige ronde et l’autre concave.
16) En 1881, Monsieur Perrin crée la pointe effilée du fer, en 1882, l’ondulation Marcel pouvait tenir deux semaines.
17) Sur les chevelures longues les coiffures sont en vagues larges légèrement lâches, souplement relevées autour de la tête et se terminent par un chignon en forme de brioche au sommet de celle-ci.
18) Durant cette période pour les classes aisées la coiffure est travaillée, vaguée, ondulée, coiffée en un chignon bouclé, avec coques et anglaises ce sont des coiffures élaborées.
19) Vers 1882, les ondulations se pratiquent au fer selon la méthode Marcel et l’utilisation des faux cheveux se raréfie.
20) Vers 1882, le roux et à la mode, les chevelures sont colorés au henné.
21) En 1884, la coiffure a la Mascotte, avait une raie de milieu, des petits crans très rapprochés sur le front, les côtés coiffés sur l’arrière, et des gros copeaux lisses sur la sommet de tête.
22) De 1870 à 1889, il y a des bandeaux plats, des chignons réalisés avec des postiches surmontés d’une natte sur le front formant diadème, la nuque est très travaillée non pas en copeaux mais en mèches torsadées en huit, vrillées, entremêlées, l’usage de postiche a deux ou trois branches est très pratiques, disparition des longues anglaises.
23) En 1890, certaines femmes avaient les cheveux longs jusque sous les genoux.
24) Le crêpage ne se fait pas.
25) Les lourds chignons allongés sur la nuque, contribue à l’aspect longiligne de la silhouette.
26) De 1898 a 1900, la coiffure se simplement la chevelure est relevée autour de la tête, et on porte de petit chapeaux de fleurs.
27) Vers 1891, les fers à 3 ou 5 branches commence à avoir les pointes effilées.
28) Vers 1892, les cheveux sont tirés et vagués sur les tempes.
29) À cette même période, la coloration est un mélange de H2O2 et de henné ou de noix d’acajou.
30) Mode des roux puis des blonds roux, mais a cette époque le blond n’est pas le blond d’aujourd’hui c’est davantage un blond foncé, voir encore plus.
31) Vers 1894, on rejette les cheveux vers l’arrière et les deux extrémités frisées des cheveux tombent sur les épaules.
32) Pour la classe ouvrière sans moyen financier la chevelure est remontée simplement sur le sommet de la tête avec un petit chignon rond, c’est la coiffure à la Goulue.
33) Les coiffeurs avaient des abonnements pour faire des prix bas, la clientèle d’ouvrières n’était pas une clientèle d’abonnées car elles ne venaient presque jamais.
34) Dans cette fin d’époque la plupart des femmes n’aller qu’exceptionnellement chez le coiffeur, elles ne se faisaient coiffer que pour des fêtes ou des cérémonies.
35) Les femmes ne vendaient plus leurs cheveux, elles commençaient à avoir une coiffure.
36) Les Franges sont appelés aussi des Frissons.
37) En vieux français, les Repentirs sont des boucles de cheveux roulées et pendantes.
38) Conseils de cette époque pour la coiffure,(les coiffure sont élaborées, les cheveux noirs requièrent les bandeaux, les longues boucles, les larges tresses, les cheveux roux demande a être frisé, ébouriffé séparé les uns des autres, les cheveux châtains les lourdes nattes, les cheveux blonds peuvent affronter toutes les coiffures, coiffer vous a la mode de vos cheveux et de votre visage plutôt qu’a la mode, les coiffures hautes dégageant le cou vieillissent, les cheveux relevés a la chinoise, une vieille femme se trouvera a merveille de couvrir ses cheveux d’une mantille de dentelle qui voilera les atteintes de l’age, la mise en forme se fait soit au fer chaud, a l’épingle ou au bigoudis, le port du bonnet de nuit, les différentes sortes de se laver les cheveux, au shampooing, a l’essence minérale, a l’essence, au jaune d’œuf, a l’eau saponacée, ou a la farine pour les cheveux blancs)
39) Vers 1895, mode des épingles a ondulé. (Les cheveux sont ondulés en mettant les épingles ondulatrices Croisat, a 1,75 francs la boite de 5 épingles), épingles très longues, on enroulait les cheveux autour d’une branche puis la mèche de cheveux était de nouveau enroulée sur l’autre branche, passage d’une branche a l’autre.
40) Vers1895, utilisation du rasoir a lame interchangeable.
41) Certaines coiffures présentent des parties frontales toutes bouclées et courtes, la femme ne coupait pas ses cheveux mais elle ajoutait un postiche sur la partie avant de sa chevelure ce qui donnait l’impression d’avoir des cheveux courts.
42) Les côtés et la partie frontale sont crantés est coiffés sur l’arrière, les cheveux de nuque sont crantés en remontant, les longueurs et les pointes sont moins travaillées, la masse de la chevelure est attachée au sommet du crâne, sur ce point d’attache on fixe le postiche.
43) La chevelure et le postiche sont séparés en plusieurs mèches qui s’entrecroise les unes aux autres l’ensemble est fixé avec de grandes épingles.
44) Avant la méthode d’ondulation Marcel les cheveux étaient plutôt gaufrés ou très frisés car la méthode de procéder ressemblait étrangement à la façon de tuyauter des blanchisseuses et des lingères.
45) L’Impératrice Sissi mesurée 1,72 pour 47 kilos, elle passait plus de deux heures par jour devant sa coiffeuse pour arranger son imposant chignon natté qui pesait dit on 5 kilos, qu’elle enduisait d’essences odorantes, son culte de la beauté était étonnant.