Coiffures de femmes de l’époque romaine

De plus 600 avant J-C à l’an 500.

Les textes et explications sont incomplets car ils sont la suite ou le complément de la première partie du manuel Histoires de coiffures.

– Au dire d’Ovide (je ne peux suivre la mode, chaque jour introduit un style nouveau, une mode nouvelle) .

– (Suivant le règne de tel ou tel empereur la coiffure est à une mode différente) .

– Pour les femmes du peuple la coiffure de tous les jours est simple, le plus souvent la coiffure est naturelle, les cheveux coiffés en arrière sont légèrement bouffants souvent séparé en deux masses par une raie médiane et réunis dans la nuque en un chignon, ou en tresses descendantes le long de la nuque ou encore elles les entourent légèrement autour du visage.

– A la mort d’un proche certaines femmes se coupaient les cheveux, souiller sa chevelure de cendre ou de poussière c’était le signe de grand deuil.

– Certaines femmes avaient les cheveux très long qui descendaient jusqu’au bas des reins.

LA MARIEE

Pour son mariage la jeune mariée avait une coiffure compliquée composée de six bourrelets surmontée d’une couronne de fleurs, elle avait préalablement teint ses cheveux avec une teinture a base de safran, cette coiffure élevée en forme de tour est semblable a celles des Vestales, qui étaient les gardiennes du feu et devaient rester vierges
Sur sa coiffure la mariée portée le voile nuptial de couleur jaune foncé.

LES FEMMES QUI SUIVENT LA MODE

– Les femmes Romaines avaient le goût du luxe et de la beauté.

– Les femmes de l’aristocratie influence et lance la coiffure à la mode, celle-ci est aussitôt adoptée par les autres femmes.

– La femme utilisée pour réaliser sa coiffure de cérémonie, des filets, des postiches, des perruques, des tresses, des épingles a cheveux, des bouffants, des crépons, des sert têtes,et fait usage de poudre colorée.

– La coiffure a l’époque de Julio Claudiens 27 avant JC à l’an14, la coiffure est simple, plate, le devant de la coiffure est frisé cranté, en arrière, avec un catogan dans la nuque certaines fois en forme de nœuds.
La tendance était surtout pour les frisures,

– Coiffure de Livie 41/54, les cheveux sont partagés par une raie médiane en deux bandeaux ondulés coiffés en direction de la nuque, de petites mèches bouclées sont visible en bordure frontale ainsi que d’autres plus importantes s’échappent sur la nuque, les cheveux de nuque sont coiffés en catogan et maintenu par une double tresse issue des bandeaux.

– Coiffure d’époque Ptolémaïque l’an 50, la coiffure a une raie médiane les cheveux partent sur l’arrière en mouvements ondulés qui tombent derrière les oreilles en plusieurs longues anglaises, quelques boucles visible sur le front et une anglaise tombe devant les oreilles.

– Coiffure après l’an 50 se complique, les tresses sont échafaudées en étages sur le crâne, cette forme fut dénommée Tutulus. La coiffure était très haute, il pouvait y avoir un nombre de tresses difficile a définir.

– Sous le règne d Auguste, coiffure a Nodus frontal, a la fin de la république Octavie 42/62, met a la mode la mèche gonflante au sommet du front, cette mèche c’est la frange qui est roulée vers l’arrière mais surtout gonflante, très volumineuse, elle roule sur place comme un rouleau de mise en plis, le reste de la chevelure est vaguée, séparée par une raie centrale est coiffé a plat et la chevelure va s’attacher dans le bas de la nuque dans un chignon rond entouré de plusieurs rangs de tresses, de dessous le chignon il sort quelques mèches Cette coiffure a eu une large diffusion mais de courte durée.

Au l siècle. La coiffure est relativement simple les cotés sont en bandeaux ondulés est ramenée librement en arrière, sur la nuque un chignon en forme de rouleau.

– Coiffure du temps de Néron 54/68, des petites bouclettes en bordure du visage, sur l’arrière des vagues plus ou moins décollées, le bas de nuque en anglaises tombantes sur les épaules.

– Autre coiffure de la même période, cette coiffure présente une multitude de petites boucles courtes sur toute la tête.

– La coiffure a l’époque Flavienne 69/96, fin du 1ier siècle et début du II siècle, mode lancée par Julia la coiffure est en nid d’abeilles, elle est très haute frontalement en forme de diadème entièrement bouclée, la frisure est l’élément essentiel de la partie avant, les cheveux de nuque sont divisés en tresses nombreuses et régulières dont la longueur permet d’être élégamment enroulée en un large chignon sur l’arrière de la tête.

– Coiffure Epoque Trajan 98 /117, la coiffure est en diadème de boucles sur deux rangs pour toute la partie avant, la partie arrière est soit en tresses tombantes en une queue de cheval, soit en rouleau sur la nuque, ou en un large chignon de nuque.

– Coiffure de l’époque Sabine 117/138, les cheveux sont tirés sur l’arrière et réunis dans la nuque en un large et souple chignon ou maintenu par un lien au niveau des épaules, sur le sommet de la tête un diadème d’ornement maintient la chevelure.

– Coiffure Epoque Faustine mére,138/161, la coiffure présente dans sa partie avant des crans larges plats dans un sens presque vertical, ils sont coiffés sur l’arrière, le reste de la chevelure est natté et fixé sur le haut du crane.

– Vers 161, sous l’empereur Tibére, la coiffure présente une raie médiane et de larges bandeaux ondulés descendants vers les oreilles sans les couvrir, dans la nuque de fines nattes parallèles forme un chignon très serré, c’est la coiffure de Livilla fille de Antonia Milnor, ainsi que celle de Faustine la jeune vers 161.

On peut voir aussi cette coiffure avec le front orné de mèches bouclées en accroche cœur, et sur la nuque une grosse natte qui est repliée et remonte en forme de banane vers le sommet de la tête.

– La coiffure sous les Antonins, les tresses sont très a la mode, la coiffure est un assemblage de nattes plus ou moins ondulés enroulées autour et sur le sommet de la tête, du vertex au front, les oreilles sont dégagées, la nuque présente un chignon en forme de rouleau.

– La coiffure sous les Sévères L’impératrice Julia Domna épouse de Septime Sévère, présente une coiffure avec une longue raie médiane, des crans gonflants très marqués coiffés en direction de la nuque, l’arrière de la tête est plat en nattes.

– Autre coiffure de l’époque des Sévères, coiffure en Côte de melon, elles sont très fréquente a Rome, chaque cote (vrille) part vers le sommet de la tête en étant vrillée dans un sens descendant, l’ensemble des cotes se réunies en un chignon sur le sommet de la tête.

– La coiffure au III siècle, de chaque coté du visage deux bandeaux ondulés, vagués, masquant les oreilles se terminant au milieu de la nuque par une attache basse, l’emble des cheveux est alors nattés, un nattage de forme aplatie, large, en galette, qui remonte plate jusque sur le dessus de la tête ou elle s’avance pour former comme un cimier de casque en atteignant le front.

– La coiffure au IV siècle, les femmes sont coiffées en bandeaux, les jeunes filles en tresses et en chignon, elles déploient ensuite un grande variété de coiffures sophistiquées qui deviennent des chignons compliqués, rehaussés de postiches, et d’ornements.
A cette période il y a beaucoup d’accessoires de toutes sortes, dont des bandeaux d’orfèvrerie.

– Dans la Rome de l’époque républicaine et au début de l’empire, la mode est à la simplicité, les cheveux sont séparés par une raie, ramené en chignon sur la nuque ou nattée.

– Coiffure de servante elles ont les cheveux réunis au sommet de la tête par un petit chignon rond.

– Coiffure a la Vénus, la chevelure est ondulée, vaguée, est présente une raie médiane et les cheveux sont tombants puis maintenu par un bandeau entourant la tête, les côtés tombants sont coiffés sur l’arrière en direction du haut de la nuque ou les cheveux forment un chignon assez volumineux roulé a l’extérieur, de dessous le chignon s’échappe trois mèches ondulés.

ORNEMENTS DE LA CHEVELURE

– La femme portait des ornements tels que, des rubans, des résilles, des bandeaux, des arceaux métallique, des diadème, certains en or ornés de pierres précieuses ou des camées, des couronnes de lierre, de fruits, des filets a cheveux, des épingles fantaisies, des peignes de toutes matières en ivoire, en buis, etc.

Anadema est une parure travaillée, très ciselée.

– La peinture dite de la poétesse, de Pompéi permet de voir des coiffures recouvertes de résilles et filets dorés.

– Cécryphale est une bande de forme rectangulaire que la femme enroulée autour de sa chevelure pour maintenir ses cheveux,elle pouvait être de lin, de laine.

LES EPINGLES A CHEVEUX

– Sous le deuxième empire les coiffures sont élaborées, elles demandées la nécessité pour tenir d’avoir des épingles conçus dans tous types de matériaux, de toutes tailles et de toutes formes, certaines étaient longue de 13 centimètres.

– On trouve des épingles en bronze, en argent, en os, certaines recouvertes de feuilles d’or, épingles a rainure, a traits obliques, a tête enfermé dans une boule de verre ou a tête en forme de coq ou de pigeon.

– Les longues épingles en os de 6 a 14 cm, étaient enduite d une matière rugueuse pour les empêcher de se détacher d elles même.

– Lors de fêtes, réceptions, les femmes pouvaient sur leur chevelure blonde ou brune la couvrir de poudre d’or pour l’illuminer Le blond était la nuance favorite.

PERRUQUES POSTICHES

– Le port de la perruque était pratiqué.

– Les femmes recherchaient surtout les perruques faites avec les blonds cheveux des captives Germaines.

– Ovide parle (des perruques blondes des esclaves de Germanie) (Les esclaves de la Germanie t’enverront leurs chevelures, une nation soumise se chargera de ta parure)

– Les postiches de couleur claire venait du nord de l’Europe et ceux de couleur foncé de l’inde, mais les perruques fantaisies de couleur étaient très appréciées.

– D’après Juvénal, l’impératrice Messaline se couvrait la tête d’une perruque de cheveux blonds lorsqu’elle allait se prostituer.

COLORATION DES CHEVEUX

– Les femmes romaines utilisaient divers produits pour changer la couleur de leur chevelure.

– Elles utilisaient l’huile de lentisque qui est une espèce de pistachier, a l’action astringent, mais surtout le suc résineux connu sous le nom de mastic, ainsi que la lie de vinaigre pour faire briller les cheveux.

– La lysimaque blondit les cheveux, ainsi qu’un autre produit, un savon caustique, la Spuma caustica ou Batava.

– La femme se teignait aussi au safran.

– D’après Pline, (les Gaulois utilisaient du suif de chèvre et de la cendre de hêtre pour colorer les cheveux dans un ton de rouge) .

– La femme se teignait les cheveux en noir a l’aide du millepertuis,de l’ophrys et de la polemonia, ainsi que l’écorce de noix verte.

– Contre les cheveux blancs, elle utilisait le brou de noix et trouvait que celui-ci rendait la chevelure luxuriante.

– Les courtisanes, les femmes galantes, les femmes de mauvaise vie, se colorer les cheveux en jaune ou en bleue.

– La couleur la plus usité fut le noir, il y avait beaucoup plus de brune que de blonde.

– Certaines teintures sont a base de sels minéraux, de plomb, de cuivre.

– La femme se servait de différentes poudre pour colorer ses cheveux qu’elle répandait une fois sa coiffure terminée.

– Les soins de la chevelure était l’objet de grandes préoccupations.

– Coiffure classique  la femmes est représentée avec les cheveux longs libre en flots plus ou moins bouclés dans le dos, ou ramassés en une queue ondulée quelquefois liée par une bandelette en négligé savant ce qui donne une coiffure de grande simplicité et d’élégance

Vénus déesse de la beauté, Aphrodite grec

AIDE À LA COIFFURE

– Pour faire la coiffure il fallait l’aide de plus au moins trois esclaves l’une pour peigner et boucler les cheveux l’autre pour les parfumer et la troisième pour ajuster la coiffure a la dernière mode

– Les femmes sont très expertes dans l’utilisation des fers à friser

Texte de l’époque  ( d’après Ovide, la toilette demande mille soins, mille esclaves, une épileuse fait la guerre aux cheveux blancs, une esclave préposé aux pommades, une autre aux parfums une autre chargée de réunir les fins sourcils par un trait d’antimoine, une autre poli les jambes a la pierre ponce comme un marbre, la vestiplice attache les bandelettes, le voile couleur miel et drape la tunique transparente, l’ornatrice pose les colliers les boucles d’oreilles les chaînes d’or, les agrafes, les bracelets) .

MAQUILLAGE

– Les yeux peints, elle aimait a se maquiller, miroir en cristal de roche posé sur mince feuille de métal

CHEVELURE ET DIEUX

Chevelures et personnification chez les dieux
JUPITER, ondulation et boucles épaisses, le père et le maître des dieux, assimilé a Zeus chez les grecs.
JUNON, le voile des épouses, épouse de Jupiter, Héra en Grèce
NEPTUNE, a les cheveux agités et en désordre, dieu de la mer.
APOLLON, couronne de laurier, cheveux blonds noués sur le front et flottant sur la nuque, dieu grec de la lumière
MERCURE, a les cheveux de l’athlète parfait, cheveux courts et bouclés, dieu de l’éloquence, messager des dieux, Hermès grec.
HERCULE, tête couverte d’une épaisse et courte chevelure, puissance, Héraclès grec