Coiffures Louis XV femmes – généralités

Certains textes sont incomplets car ils sont la suite ou le complément de la première partie du Manuel Histoires de Coiffures.

Pour une meilleur compréhension des formes de Coiffures Femmes se reporter au chapitre, descriptions.

1) Au début de ce règne, les cheveux sont assez courts sur la partie avant et longs sur l’arrière de la tête, genre de coupe en dégradé.

2) Les coiffures sont de peu de volume elles donnent des petites têtes aux cheveux bouclés joliment a la partie avant et a la nuque remontée au vertex formant un petit chignon de quelques boucles sages.

3) Jamais dans les époques on fit des coiffures aussi jolies gracieuses, élégantes et plaisante à l’œil on dit de ses coiffures qu’elles ressemblent à des Têtes de Mouton, petite tête bouclée, frisée, blanche.

4) Les Coiffures cheveux sont très souvent couvertes d’une coiffe fine transparente ornée de fleurs discrètes, mais elles sont aussi agrémentées d’ornements légers et jolis, petite coiffe en dentelle avec un nœud plat, petit bonnet léger avec ou sans plumes, des fleurs artificielles de couleurs vives, des colliers de feuillage, des rubans chiffonnés, des aigrettes, des bouquets de roses, des diamants, mais peu de chapeau lourd que des choses légères.

5) Vers 1718, Duchesse est le nom d’un nœud de ruban porté sur le haut du front.

6) Vers 1725, le mot Chignon masse de cheveux relevés sur la nuque se dit couramment, il vient du mot (Tignon de 1559).

7) Texte de l’époque entre 1730 et 1750 (…. jusqu’à cette date la coiffure basse, de peu de volume avec des bouclettes et d’un petit chignon, portant des pendeloques et des nœuds de rubans nommés Marrons posés de distance en distance, par-dessus elle mettait un léger bonnet de dentelles).

8) Les coiffes avaient des Barbes qui sont des bandes de dentelles pendantes que la femme pouvait nouer sous le menton.

9) Vers 1730 les coiffures sont de peu de hauteur, elles sont basses, elles vont commencer a monter moyennement

10) Vers 1750 (….les cheveux de nuque sont coiffer de façon a former une natte assez épaisse qu’on attache au sommet de la tête avec un ruban dont l’extrémité reste flottante , on peut voir au sommet de la tête un bouquet de fleurettes ou une grosse boucle horizontale).

11) C’était la mode des boucles d’oreilles, du tour de cou avec une rosette, de mouche sur l’une des joues ou au coin de l’oeil.

12) La coiffure terminée il est rajouté de la poudre pour fixer les mouvements et avoir la couleur des cheveux à la mode de l’époque, voir accommodage.

13) La Marquise de Pompadour qui a été favorite du Roi a partir de 1745 (….avait toujours une coiffure réussie, qu’elle soit coiffée poudrée de blanc ou de blond).

14) L’élément le plus caractéristique de la coiffure du milieu du règne de Louis XV est le Pouf.

15) Texte (….le pouf coussin posé sur le sommet de la tête par-dessus lequel on dressait et coiffait).

16) Texte ( de face la coiffure dégage le front, on retrousse les cheveux, on les crêpe, on glisse dessous un Pouf ce qui forme une masse en diadème).

17) Vers 1751 (…de grandes épingles avec au bout des diamants qui prennent le nom de Guêpes et Papillons en remuant ils jettent mille flammes qui paraissent voltiger dans les cheveux).

18) Texte de 1755 (….les cheveux sont relevés au dessus du front en toupets croissants d’après une gravure d’almanach de Chodowiecki).

19) Texte de 1760 (…ses cheveux bouclés sont portés en chignon arrière haut, sa coiffure donnant un air naturel à la Grecque)
La coiffure a la Grecque durera jusqu’en 1765 mais lentement la coiffure va prendre de plus en plus de hauteur.

20) Vers 1763 Marie Antoinette qui n’est pas encore Reine, elle vient d’épouser le futur Louis XVI, et le Roi Louis XV n’est pas mort, commence de mettre à la mode la coiffure un peu plus haute.

21) Du milieu du règne à sa fin les coiffures auront pris beaucoup de hauteur.

22) Vers 1769 à Paris il y a 1200 coiffeurs sans compter les perruquiers

23) Vers 1770 (a partir de cette date la coiffure est un véritable échafaudage en forme de tour contenant des ornements, des rubans, des coiffes, etc.).

24) Texte de 1770 Léonard le coiffeur de la Reine Marie Antoinette était aussi celui de Madame Genlis qui disait de lui (enfin Leonard vint, il vient et il est roi).

25) Texte de 1772 (….la coiffure en Loge d’ Opéra les cheveux étaient relevés bouclés, pommadés, poudrés, et couronnés d’un bonnet orné de rubans et de plumes, avec cet édifice la coiffure du front au sommet de la coiffure avait 72 pouces de hauteur) soit 23,33cm.

26) Les coiffures plates étaient destinées aux très jeunes filles, les plus hautes étaient réservées aux femmes mariées.

27) (… pour la jeune fille sa coiffure laissait voir sa chevelure en boucles très serrées, dans la nuque les cheveux étaient noués au moyen d’un ruban en une touffe de boucles flottantes, tombantes dans le dos).

28) Dés le début de ce siècle la coiffure du matin prend de plus en plus d’importance, la coiffeuse ou le coiffeur d’une femme sont les premiers officiers de sa toilette. La coiffure se fait en chambre.
Le goût de la coiffure devint une épidémie.

29) Les Confidents sont des boucles de cheveux tombantes dans le cou elles ne sont admises qu’à la cour Cette mode sera courante sous Louis XVI.

30) Les Dragonnes sont des grands et gros tire bouchons tombant de derrière les oreilles sur les épaules .C’est sous Louis XV que l’on commence a parler de Dragonne avant c’était les Serpenteaux.

31) Livre le Parfum (.une domestique dégage la nuque allongeant ainsi la tête tandis que de multiple boucles sont formées en tire bouchons s’étageant sur les cotes, quand ces dernières tombent sur les épaules on les appelle des dragonnes, la masse des boucles est contre balancée par un bouquet de fleurs séparées par un rang de perles, une natte pend derrière l’oreille et remonte au vertex, elle part d’un nœud de ruban attachant le bouquet. Le chignon est relevé droit et le peigne a chignon le fixe au sommet de la tête, dissimulées par les boucles formées de l’extrémité des cheveux frisés).

32) Les Macarons sont de grosses boucles en forme d’escargot souvent placées au dessus des oreilles.

33) Autour du chignon on peut voir une crête de rubans
appelée Huppe ou Cabriolet.

34) Texte (….Madame de Matignon parut un jour coiffée à la Jardinière, elle avait comme ornements, brocolis vert et petit artichaut).

35) Des accessoires au nom, de doux sourire, de composition honnête, d’agitation.

36) Pour la coiffure haute la partie avant est appelée la physionomie élevée.

37) Le blond Vénitien (était a base d’extraits d’ongles de cheval, de lupin, de salpêtre, de vitriol, d’aloès, de curcuma, et de bien d’autres choses encore. La chevelure
une fois enduite les belles montaient sur le toit des palais dans des petites loggias de bois les altanes ou altanelles au moment ou le soleil est le plus chaud afin de faire sécher leurs cheveux dénoués, l’opération terminée les chevelures prenaient cette teinte de roux immortalisé par les peintures de la Renaissance).

38) Les chambrières étaient du matin coiffées avec des boucles, des nœuds de rubans, de gracieux bonnets de dentelle.

39) L’Accommodage des coiffures veut dire, faire la coiffure.

40) Retaper veut dire remettre en état, en forme, recoiffé, c’est donner un coup de peigne.

41) Le visagisme était déjà à l’ordre du jour.

42) Texte (….Marie Josèphe de Saxe, Dauphine de France est coiffée d’une perruque poudrée mode du moment).

43) Noms des coiffures. Vers 1760 la Coiffure est appelée a la Mirliton, en Corbeilles, a la Conseillère, en Calèche, les Poufs a la puce, les Toques a la drageonne, les Levers de la Reine.
Les bonnets à la Bastienne, à la Clochette, à la Gertrude à la Moissonneuse, à la Suzanne, etc.

44) A la mort de Louis XV les coiffures sont plus sages elles sont a la Circonstance.

45) Les coiffeurs sont appelez des Merlans en rentrant le soir chez eux leurs vêtements était devenus blancs a force de poudrer, celle-ci les enrobait autant que les chevelures qu’ils avaient blanchies, ils étaient blanc comme des merlans prêt a passer a la poêle.

46) Coiffeurs réputés, Messieurs Frison, Dagé, Legros, Frederic Larseneur, Lubin, Lefèvre, Lagarde, Tissot, Léonard Autier.

47) Le coiffeur Frison lança la Coiffure a la Grecque, cette mode dura de 1760 a 1765.

48) Les coiffeurs de la cour sont Dagé et Legros.

49) Monsieur Legros de Rumigny fut à la mode car il coiffait Madame de Pompadour et Madame du Barry, il présentait à la foire de Saint Ovide, sur la place Vendôme, 30 poupées coiffées chacune d’une manière différente.
Il embauche des Prêteuses de tête qu’il coiffe et qui se promènent dans Paris afin de faire admirer son travail.
Il fonde une école qu’il appelle Académie de coeffures,
il enseigne les boucles biaisées, les boucles en marron, en colimaçon, les boucles en dragonnes.
Il a formé un grand nombre de servantes, de valets, de chambrières, ses cours durés trois ans et il remettait des certificats indiquant leur niveau de compétence
Il est mort en 1770 le jour du Mariage du Dauphin avec Marie Antoinette accidentellement étouffé par une foule bagarreuse.

50) Texte du 1er traité de l’art de la coiffure (…au milieu du XVIII le coiffeur se considère et est considéré comme un artiste sublime,).

51) Lefèvre coiffeur de Diderot, estime que l’art de la coiffure doit être le plus estimé.

52) L’ère des grands artistes capillaires s’ouvre, ils coiffent en habit, l’épée au coté, ils choisissent leur clientèle et s’appellent créateurs.

 

Le maquillage d’une dame de qualité

1) Les travailleurs ont le teint hâlé par leur vie au grand air, à l’opposé pour être admis à la cour il faut avoir un teint de condition, de lys, de rose.

2) La mode de l’époque voulait qu’une dame de la cour ait le visage maquillé blanc, les lèvres et les joues carmin, ainsi que des mouches sur le visage.

Le visage blanc.
3) Il était donné par l’application de la céruse, ce produit blanchissait la peau et en même temps il cachait la crasse et les traces de maladie de peau, surtout les ravages de la petite vérole

4) Céruse = du latin cerussa, fard. oxyde blanc de plomb, poison violent, ressemble a de la cire.

Les lèvres et les joues carmin.
5) En fonction des moments de la journée le rouge à joues était d’intensité différentes, il s’applique sur les pommettes en forme de roue de carrosse et sur les lèvres.

6) Sans céruse et fard à joues la femme parait toute négligée et toute déshabillée.

Les mouches

7) Sur son maquillage la femme de qualité applique des mouches, elles servent à souligner la blancheur du teint et à attirer l’œil de l’homme sur l’aspect séduisant de la personne qui les porte.

8) Les mouches ? = ce sont des petits morceaux de toile gommés, de taffetas noir, ils étaient taillés de différentes formes, en rond, en triangle, en cœur, en lune, en comète, en croissant, en étoile, en navette, portant des noms qui avaient chacun leur signification, leur langage, en fonction de leur emplacement.

9) Les mouches sont taillées a l‘emporte pièce et imprégnés de matières adhésives, elles étaient collées sur le visage, le cou, la gorge.

10) La baiseuse au coin de la bouche.
L’assassine ou la passionnée au coin de l’œil.
La majestueuse sur le front.
La galante au milieu de la joue.
La friponne, la coquette auprès des lèvres.
La gaillarde ou l’effrontée sur le nez.
L’enjouée sur une ride ou au creux du sourire.
La receleuse sur un bouton.
La discrète sur le menton.
La généreuse sur la poitrine.

11) une dame de qualité ne peut sortir sans avoir quatre à six mouches.

12) La dame de qualité se poudrait aussi le visage, et certaines se dessinées des veinules en bleu sur le haut de la poitrine, elles complètent leur tenue par un éventail, élément indispensable à la mode.