Coiffures Louis XIV femmes – généralités

1) La mode du début du règne est identique à la mode de Louis XIII, ce sont des coiffures basses, coiffure à la Garcette, ou la coiffure en Bouffons.

2) (Bouffon veut dire en ancien français large des joues, des côtés, et dura jusque vers 1670.)

Velasquez

3) Pour son mariage avec le Roi Louis XIV le 09 06 1660 la future Reine, l’Infante Marie Thérèse d’Autriche, arrive d’Espagne avec une coiffure à la mode de son pays, c’est la  coiffure à la Vélasquez. Cette coiffure Espagnole ne fut jamais réalisée en France.

4) Cette coiffure est plate sur le dessus de tête et sur la nuque, mais très large de face, tous les cheveux s’arrêtent a la même hauteur sous les oreilles, c’est une apparence de coupe au carré, de face les cheveux de la partie frontale sont coiffés sur un côté, l’ensemble de la chevelure descend verticalement, la pointe des cheveux est ornementée par des petits nœuds posés a intervalles régulier

5) Toujours avec le même volume, on peut aussi la voir dans une forme crantée, gaufrée, vaguée horizontalement, ainsi que dans une forme d’anglaises très serrées.

6) Dés son arrivée en sol Français la futur Reine est mise au goût de la France on lui change de suite sa coiffure pour la coiffée a la Garcette.

Garcette

7) Coiffure a la Garcette, coiffure plate avec une fine frange plus ou moins frisée, vrillée, partant d’une tempe a l’autre.
Sur le sommet de la tête les cheveux partent sur l’arrière et sont coiffés a plat Sous le vertex se trouve un chignon de forme ronde ou ovale, moyennement volumineux.
Sur les cotés les cheveux arrivent sous les oreilles, sur les longueurs et les pointes ils sont bouclés ou en anglaises, ce qui donne de la largeur a la coiffure.

8) Vers 1665 la Garcette et la coiffure en Bouffons étaient souvent recouvertes d’une coiffe, d’une Cornette, nom donné aux voiles qui recouvrent la chevelure et qui tombent très bas dans le dos.

9) La coiffure a la Garcette évolue avec la coiffure de Madame de Sévigné. C’est une coiffure plate avec une petite frange fine est bouclée a plat sur le front, elle est coupée en arrondie plus long au milieu du front que vers les golfs.
De chaque coté les cheveux sont coupés en étages et bouclés en grosse mèche pour donner une grappe de boucles pendantes qui se terminent sous les oreilles.

10) On pouvait selon sa fantaisie épaissir ou élargir les volumes des côtés en y plaçant des petits postiches appelés Coins, ils étaient placés sous le départ des mèches, l’ensemble donner l’impression d’un bourrelet au dessus des oreilles ce qui apporter de la largeur a la coiffure.

11) La nuque possède un chignon sur l’arrière de la tête qui peut être rond, ou en ovale horizontal.

12) Comme ornement, il y avait des rubans noués au début et a la fin des anglaises, cette coiffure a était à la mode jusque vers 1670.

13) La coiffure à la mode va changer suivant la maîtresse Royale du moment, la coiffure varie donc souvent.
Les femmes de la cour s’empressent de copier sa coiffure, c’était une question d’étiquette que de suivre la coiffure au goût du jour, c’est une grande affaire, arranger les cheveux et tous les ornements que l’on peut mettre dans la chevelure, pour être en harmonie avec celle auquel le Roi a un penchant.

Hurluberlu

14) Vers 1670 inaugurée par la duchesse de Nevers, la coiffure Hurluberlu ou Hurlupée.
Hurluberlu = ce mot vient de l’ancien français, Hurelu qui veut ébouriffé, hérissé et Berlu, excentrique, personne extravagante, étrange, coiffure a la mode vers 1671, on disait aussi laHurlupée, ou en Tête de Chou, elle dura jusqu’en 1680.

15) La Martin, coiffeuse en renom lance la mode de cette coiffure qui nécessite le sacrifice d’une partie de la chevelure par une coupe tout en dégradée, les dames s’y résignent sans protester, c’est un coiffure partagée par une raie au milieu de la tête, les cheveux sont roulés en boucles, en tire-bouchons serrés les uns contre les autres, en plusieurs étages, peu décoiffés, la coiffure retombe d’un doigt au dessous de l’oreille.

16) Texte de l’époque (Anne Marie d’Orléans duchesse de Montpensier dite la grande demoiselle, elle passe des heures a se faire friser pour la venue de Charles II).

17) Partant des oreilles, il pend de dessous la chevelure, deux serpenteaux qui tombent sur les épaules.
(Serpenteaux veut dire serpent, ce sont de longues mèches de cheveux sinueuses, tombantes, se terminant bouclées, ou anglaises).

18) La mode des serpenteaux évolue vers la dragonne qui est plus longue et plus grosse. Lesserpenteaux sont plusieurs, la dragonne est seule, une derrière chaque oreille, les cheveux partent de derrière les oreilles en tire bouchons et tombent sur les épaules ou très longue jusque sous la poitrine, son poids la rend plus raide a la racine des cheveux est toujours plus nerveuse de la pointe.

19) Texte de l’époque ( elle était coiffée de mille boucles, les deux des tempes lui tombent fort bas, des rubans noirs sur la tête, des perles a la Maréchale de l’Hôpital embellies de boucles et de pendeloques de diamants de la dernière beauté, trois ou quatre poinçons, point de coiffe).

20) Lettre a Mme de Grignan 18 mars 1671.
(Melle de Nevers avait tous les cheveux coupés sur la tête et frises naturellement par cent papillotes qui lui font souffrir toute la nuit mort et passion; tout cela fait une petite tête de chou ronde, sans nulle chose par les coté, toute la tête nue et hurlupée).

21) Lettre a Mme de Grignan avril 1671.
(Imaginez vous une tête blonde partagée à la paysanne jusqu’a deux doigts du bourrelet, on coupe ses cheveux de chaque coté, d’étage en étage, dont on fait de grosses boucles rondes et négligées, qui ne viennent point plus bas qu’un doigt au dessous de l’oreille.
Cela fait quelque chose de fort jeune et de fort joli, et comme deux gros bouquets de cheveux de chaque coté, on met les rubans comme a l’ordinaire et une grosse boucle nouée entre le bourrelet et la coiffure).

22) Texte de l’époque, récit de Madame de Sévigné (la duchesse de Ventadour a était coiffée par la Martin qui la bretauder, tous les cheveux coupés sur la tête, frisés par cent papillotes, petite tête de chou ronde Hurlupée, sans coiffe).

23) Texte de l époque (coiffure a la Hurluberlu il fallait sacrifier la longueur des cheveux faire une coupe de chaque cote du visage d’étages en étages, faire des grosses boucles rondes, la coiffure terminée était recouverte d’une coiffe de crêpe ou de taffetas).

24) Les sœurs Mancini avaient la coiffure à la Hurluberlu
en grosses touffes frisées sur les côtés.

25) Coiffure de Louise de la Baume Le Blanc duchesse de La Valliére. Sa chevelure est coupée toute en dégradée, la tête est auréolée de touffes de grosses boucles, non décoiffées, et deux serpenteaux tombes sur les tempes.

26) Texte de Mme de Sévigné (les boucles apprêtées on enveloppe la tête d’une coiffe pièce de crêpe ou de taffetas qu’on noue sous le menton et qui laisse le visage découvert).
(La coiffe est tantôt de couleur assortie au corsage; tantôt noire et prend le nom de ténèbres, par-dessus la coiffe on pose deux cornettes l’une de gaze l’autre de soie).

27) Coiffure de Françoise Athenaïs Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan, la chevelure est séparée par une raie de milieu, coiffure plate, pas de frange, la bordure du visage en grosses boucles bien formées appelées boucles renversées, le reste de la chevelure est toute en boucles tombantes s’arrêtant au lobe des oreilles, sans coiffe.

28) Par les boucles renversées vers le visage on pouvait selon sa fantaisie épaissir ou diminuer les volumes des côtés tout en y plaçant des petits nœuds de rubans, de fleurs, de bijoux, de perles.

29) Texte de l’époque (madame La Motte se fait Testonner par la Martin)

Fontange

30) La coiffure se transforme complètement avec la coiffure à la Fontange. Coiffure de Marie Angélique d’Escorailles de Roussille, Duchesse de Fontanges.

31) Avant sa célèbre coiffure, la Duchesse avec une coiffure, genre Hurluberlu.Texte de l époque  elle avait un teint de blonde et les cheveux tirant sur le roux).

32) Histoire de la coiffure a la Fontange.Vers 1678 l’histoire nous apprend la naissance de cette coiffure, a Fontainebleau le Roi au cours d’une partie de chasse croise la Duchesse de Fontanges qui a 17 ans, elle vient d’accrocher sa coiffure dans une branche, étant décoiffée elle ne peut pas se présenté devant le Roi décoiffée, elle prit sa jarretière de dentelles et la noua autour de ses cheveux sur le sommet de la tête, le Roi la complimenta sur sa belle coiffure, et lui demanda de ne pas changer de coiffure.

33) Toutes les dames n’ont pas manqué de paraître le lendemain avec une pareille coiffure, ce fut le début de la coiffure à la Fontange, cette mode dura jusqu’en 1700.

34) Cette coiffure Fontange débute avec les cheveux tous remontés sur le sommet de la tête, les pointes des cheveux libres ondulés, bouclés avec un ornement simple, une jarretière de dentelles.

35) Par la suite l’ornement va évoluer pour devenir une sorte de casquette, avec sur l’avant une visière en l’air, très ouvragée, importante, tuyautée, haute, voir très haute, recouverte de dentelles, de rubans, l’ensemble formant un édifice de plusieurs étages orné d’un entassement de boucles et de tortillons de cheveux et de rubans.

36) C’est surtout une coiffure chapeau, car le plus souvent, cette coiffure était portée avec un chapeau, qui a pris des proportions en hauteur importante, le travail des modistes était important.

37) On peut voir différentes variétés de visière, de verticale elle pouvait s’incliner pour devenir presque horizontale, inclinée sur l’avant du visage.

38) L’arrière est un bonnet qui cache la moitié ou les trois quart de la chevelure, c’est seulement les cheveux de la partie frontale, des cotés, qui sont visible, le sommet est l’arrière de la tête ou se trouve le chignon ne sont pas visible, ils sont recouvert par le bonnet du chapeau, avec une ou deux longues Cornettes, nom donné aux voiles, qui tombent très bas dans le dos.

39) Princesses, dames de qualité, chambrières, presque toutes les femmes ont la coiffure Fontange, suivant le rang cette coiffure est moins haute, plus ou moins ornementée, ouvragée, voir très simple.

40) La coiffure Fontange peut se voir de plusieurs façons avec le chapeau ou sans le chapeau, en coiffure cheveux, avec très peu ou beaucoup de volume, et peu ou beaucoup travaillée, bouclée, vaguée, avec une ou deux longues dragonnes.

41) Le chapeau sépare la chevelure en deux parties, avant et arrière, la partie avant peu être très haute et travaillée, vaguée, bouclée sur les pointes, qui sont attachées en hauteur sur la visière, comme elle peut être presque plate sana vraiment de mouvements, très simple avec seulement les cruches sur le front, la partie arrière est rarement visible cachée dans le bonnet du chapeau, la les cheveux sont coiffés en chignon rond.

42) Vers 1685 la coiffure est constituée d’un amas de boucles de cheveux étagées, qui prenaient des noms bizarres et ridicule, nommé d’un caprice d’une grande dame, d’une fantaisie d’un coiffeur, Chou sont des cheveux noués en paquets, Cruches des boucles sur le front coiffées a plat, ou aussi Fripon en général une de chaque coté du visage, Confidenteboucles près des oreilles, Crève cœur mèches sur la nuque, Bergères boucles tournées en haut avec une houppe a l’intérieure, à la Conty devant les oreilles ou Guiches galantes ou a l’Effrontée, Tignon mèches mousseuses, Passagère était une touffe de boucles sur les tempes, Favorite est une touffe de cheveux pendante sur les joues. Certaines étaient postiche et se piquaient dans la chevelure.

43) Le plus souvent la coiffure cheveu est ouverte au milieu du front formant deux crochets de chaque coté du sommet de la tête appelée cruche Il est relaté un postiche en forme de bande partant  d’une oreille a l’autre pour le devant de la coiffure, les cheveux étaient en forme decruches.

44) Vers 1688 la coiffure Fontange se voit en tiroir de Commode, sur les cotés de la coiffure étaient coiffés trois bandes de cheveux horizontales les unes au dessus des autres, et espacées les unes des autres.

45) Texte de 1690 (les commodes, sont des mèches enroulées autour de tissu de manières a former des tiroirs, c’était la coiffure en tiroir de commode, étages horizontaux et non verticaux, plus un grand voile couvrant la partie arrière avec des cornettes flottantes sur la nuque, elle a 4 grands pendants par devant ou par derrière).

46) Le chapeau depuis son début a constamment évolué en grosseur pour devenir démesuré, vers 1690la visière du chapeau est a son apogée, à ce moment elle a 60cms de hauteur.

47) Texte de l‘époque vers 1690, détail donné par l’abbé de Boislisle éditeur de Saint Simon (a la fin du siècle les coiffes, chapeaux, étaient très cher, elles se posait sur la tête comme une perruque, elle avait 4 grands pendants par derrière ou par devant, c’est un échafaudage, le chapeau avait une visière légèrement penchée sur l’avant du visage).

48) Chute des Fontanges, cette coiffure va s’écroulée très rapidement pour laisser la place à des coiffures cheveux plates du jour au lendemain.

49) Deux versions responsable de la chute de la coiffure a la Fontange, la première version, en novembre 1699 après la visite de Lady Sandwich venu rendre visite au Roi, elle portait ce jour la une coiffure basse qui plu au roi et dés le lendemain les Fontanges commencèrent a diminuer.

50) Seconde version, à cause de la duchesse de Shrewsbury épouse de l’ambassadeur d’Angleterre qui se présenta au roi avec une coiffure plate.

51) Vers 1705 certaines vieilles femmes continuaient encore à porter cette coiffure, elle à donc survie 20 ans après la mort de la Duchesse, mais vers 1713 on ne voit plus de CoiffureFontange.

Maintenon

52) À la fin du règne de Louis XIV la coiffure est plus austère, c’est la coiffure de Madame de Maintenon. (Françoise d’Aubigné Marquise de Maintenon.)

53) Toute sa coiffure est en rouleaux, laisser roulée sur place. Sous le règne monacal de Madame de Maintenon il fallut cacher les boucles soyeuses, toutes les coiffures étaient emprisonnaient sous de grandes cornettes noires.

54) Vers 1703sur la fin du règne de Louis XIV la poudre pour la chevelure refait son apparition. Certaines femmes avaient les cheveux parfumés de diverse poudre d’iris, de Chypre et d’Espagne.

55) Texte de l’époque (l’usage de la poudre a cheveux dont on se sert aujourd’hui ne remonte pas au de la du 16 me siècle, avant 1690 il n’y avait que les comédiens qui s’en servaient, ils l’utilisaient que sur le théâtre, ils avaient soin de se peigner et de se dépoudrer quand ils sortaient de la représentation).

56) Le Tour est le nom donné au postiche,(On mit des tours de cheveux).

57) Dans la chevelure on piquait des épingles appelées des Guêpes, des Papillons, des Firmaments, certaines têtes d’épingles étaient recouverte de diamants, de perles, de pierreries.

58) Les boucles de la chevelure sont quelques fois liées par des rubans, et sur le sommet de la tête, des nœuds, de plus en plus importants avec des volants de dentelles sur l’arrière de la tête et avait comme nom Meurtrière, Duchesse, Solitaire.
Certains rubans étaient  au point de France.

59) Vers 1680, par-dessus le chapeau on plaçait deux Cornettes bordées de dentelles plissées appelées soit a la Jardinière soit a la Marly, les cornettes sont des voiles de gaze, ou de soie, et flottant sur les épaules, les cornettes couvraient le sommet et l’arrière de la tête, cette mode était très répandue.

60) Palissade nom donné a la visière dans laquelle étai un métal.

61) Texte de Saint Simon (c’était un bâtiment de fil d’archal, de rubans, de dentelles, de cheveux, de toutes sortes d’affiquets de plus de 8 pieds de haut qui mettait le visage des femmes au milieu de leurs corps, pour peut qu’elles remuassent le bâtiment tremblait et menaçait

62) Le musée des Beaux Arts de Lyon a présenté (une bande de dentelles pour une Coiffe de Fontange, cette bande étroite de 6cm aux deux extrémités, et plus large dans son centre15cm. Cette dentelle est faite au point de neige, c’est une dentelle à l’aiguille d’origine vénitienne, elle est très ouvragée avec des picots et des points décoratifs d’une finesse extrême).

63) Il y a plusieurs formes de chapeaux Fontange du plus simple au plus ornementé, de plusieurs rangs de gaze tuyauté de plusieurs hauteurs, du plus bas au plus haut,
suivant l’age une jeune aura un chapeau haut et une personne plus âgée un chapeau plus plat.

64) Le chapeau du matin sera moins décoré que le chapeau d’un bal ou d’un concert en présence du Roi.

65) Texte de l’époque (pour réalisé le chapeau il fallait plus d’étoffe que pour s’habiller, c’était un édifice de plusieurs étages, le bonnet de dentelles était couronné d’une sorte de visière façonné en rayons et en cornets se dressant en l’air Il y eu 15 sortes de chapeau fontanges).

66) La visière était une carcasse, une armature métallique de fil de laiton, qui servait a maintenir la raideur des plis des tuyaux de toile gommée, de dentelle, ou de gaze.

67) On lui donnait des noms bizarres et ridicule, certains de ces mots avaient un sens sexuel, Monte la haut, Culbute, Tâtez y, Dixième ciel ou Monte en l’air, vers la fin du siècle la forme de la Palissade était large et inclinée sur l’avant, et prenait le nom de Cathédrale a cause de leur hauteur.

68) A l’arrière de la tête le bonnet pouvait se voir rond ou ovale dans le sens de la hauteur, et prenait le nom de Culbute, il était recouvert de mousseline, de rubans, de dentelle, avec des barbes tombantes de chaque coté du cou.
Certaines fois il pend en dessous du bonnet un grand voile de dentelle, qui tombe jusque sous la taille et est souvent de couleur foncé, on peut voir aussi quatre grands pendants ou bandes par derrière ou par devant les épaules.

69) Vers 1648, Bigotelle, bigoudi, objet cylindrique entouré d’étoupe et recouverte de cuir de la forme d’une tige de plomb sur lequel on roule les cheveux, en plus petit était destiné pour friser les moustaches

70) Orthographe de Fontanges, la Duchesse de Fontanges avec un S, la coiffure Fontange sans S.

71) Les jeunes enfants ont tous un bonnet sur la tête, mais on voit des petites filles coiffées et chapeautées comme la maman, avec deux longues dragonnes tombantes dans la nuque, le chapeau Fontange se présentait de la même manière que pour l’adulte.

72) Vers 1650 apparition du coiffeur pour dames, avant c’était la Chambrière qui coiffait sa maîtresse, elle était choisie parmi les servantes en fonction de ses capacités à faire de belle coiffure, c’était une opération délicate qui prenait beaucoup de temps, le Valet coiffait son maître.

73) Nom des coeffeuses a la mode, Mesdames, la Martin, la Jeanneton, la Bariton, la Barancay.

74) Vers 1690 il y a trois Salons de Coeffures à la mode à Paris, celui de mademoiselle Angeville, de mademoiselle Le Brun, de mademoiselle Camilliat, en 1671 de mademoiselle Bordet, de mademoiselle Camilliat, cette dernière était coiffeuse des Ballets de la cour.

75) Les coeffeurs a la mode sont Messieurs Frison, Dagé, Duguet, Champagne, Montgobert (sait si bien faire les boucles renversées).

76) Le peigne s’appelle le Dédale.

77) Vers 1690, pour colorer ses cheveux blancs, la femme utilisée un peigne de plomb qui servait à teindre sa chevelure en une teinte plus foncée, cette méthode servait aussi et surtout les femmes ayant les cheveux roux.