Bienvenue dans cette galerie immersive qui vous convie à un voyage à travers les coiffures emblématiques de l’Histoire. Tour à tour, vous découvrirez des bustes sculptés offrant une vue à 360°, témoins des savoir‑faire et des goûts esthétiques qui ont traversé les âges – de la simplicité sophistiquée de l’Antiquité aux inventions audacieuses du XXᵉ siècle.
Époque Grecque
Les coiffures grecques se distinguaient par leurs ondulations naturelles et l’usage subtil de rubans ou de bandeaux. Ces styles mettent en valeur l’équilibre et la grâce, reflet de la quête d’harmonie si chère à la civilisation hellénique.
Époque Romaine
À Rome, la coiffure devient un marqueur social : nattes élaborées, torsades et petits chignons évoquent la hiérarchie. Les dames de la haute société rivalisent d’imagination pour créer des volumes soignés, parfois agrémentés de perles ou de fils d’or.
Renaissance
La période renaissante privilégie la décontraction étudiée : cheveux lâchés ou mi‑relevés, souvent ponctués de voiles légers et de bijoux discrets. L’esprit humaniste se reflète dans ces coiffures où l’on ose la liberté tout en cultivant l’élégance.
Louis XIII
Sous le règne de Louis XIII, les ondulations souples encadrent le visage avec douceur. Les « boucles à la mode » se portent courtes mais pleines de légèreté, soulignant un goût pour la sobriété raffinée.
Louis XIV
La cour de Versailles impose des créations plus ostentatoires : boucles volumineuses, mèches relevées et accessoires précieux. Chaque coiffure est un petit théâtre où se joue la grandeur du roi‑soleil.
Louis XV
On assiste à un retour d’uniformité plus délicate : chignons relevés, franges bouclées et queues de cheval haute. L’ensemble cherche à alléger le style précédent, pour un rendu plus intime et gracieux.
Louis XVI
Dernière flambée de faste avant la Révolution, la coiffure se fait grandiose : structures aériennes souvent agrémentées de plumes, de rubans ou de petits sujets décoratifs, témoignant du raffinement extrême de l’aristocratie.
Restauration – Charles X
Après les tourments révolutionnaires, la coiffure revient à des lignes plus classiques : ondulations souples, franges courtes et chignons ronds. La sobriété renaît, sans pour autant renier la beauté des formes arrondies.
Louis Philippe
La « mode bourgeoise » s’installe : cheveux mi‑longs, souvent relevés à l’arrière et accompagnés de fleurs ou de rubans. Le style se veut accessible, tout en conservant un certain charme romantique.
Second Empire
Les crinières se portent avec abondance de boucles serrées, encadrant un visage aux traits fins. L’influence impériale se lit dans les porte‑chignons complexes, véritables bijoux capillaires.
1870 à 1899
La fin du XIXᵉ siècle marque un tournant vers la simplicité : chignons dessous, wavers moins prononcés et quelques torsades discrètes. Le style, encore tourné vers le passé, se prépare déjà aux révolutions esthétiques à venir.
1910 à 1919
Les “Bob” et les cheveux coupés au carré font leur apparition, brisant avec les longues coiffures d’antan. Le mouvement Art nouveau insuffle une élégance épurée, tandis que la guerre impose une certaine fonctionnalité.
1930 à 1940
Inspirées d’Hollywood, les ondulations soignées encadrent le visage. Les coiffures étirées, lisses au-dessus et ondulées en dessous, reflètent le glamour naissant et l’influence croissante du cinéma.
1940 à 1950
En écho aux années de conflit puis de reconstruction, on adopte le victory roll et le chignon structuré. Ces coiffures mêlent pratiques de maintien et volonté d’affirmer la féminité malgré la rigueur de l’époque.
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